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Beaucoup de faits et d’experts le suggèrent avec force : Allen Dulles et des agents de la CIA ont joué un rôle décisif dans l’assassinat de Dallas, le 22 novembre 1963. Parmi ces faits, le meurtre à ce jour non élucidé, au cœur de Georgetown, d’une femme inconnue du grand public et qui fut -bien plus que Jackie, bien plus que Marilyn- le grand amour de John Kennedy.
Mary Meyer, assassinée deux jours avant son 44ème anniversaire en 1964, était cette femme. Artiste, idéaliste, pacifiste, épouse divorcée d’un des principaux collaborateurs d’Allen Dulles à la CIA, elle n’a jamais cru aux conclusions de l’enquête officielle de la Commission Warren faisant de Lee Harvey Oswald le seul et unique assassin de JFK. Elle proclama ses doutes très haut et très fort. Trois semaines après la publication du rapport, elle était assassinée dans des conditions intrigantes.
Pendant près d’un demi-siècle où, comme étudiant à Columbia University puis comme journaliste, j’ai suivi la petite et la grande histoire des États-Unis d’Amérique, j’ai entendu parler, de loin en loin, de cette femme, de sa mort. Je me suis souvenu de lectures, innombrables, de conversations avec des « initiés généralement bien informés » comme on dit, y compris avec d’anciens patrons ou agents de la CIA -Richard Helms, William Colby, Jim Woolsey, Bob Gates- que j’ai pu rencontrer en tête à tête.
Une vérité -la vérité?- sur l’assassinat de Mary Meyer a surgi. Et selon mon ami Stephen Kinzer du NY Times, auteur de la biographie la plus complète d’Allen Dulles : « Jean, now you know the truth . »
Jean Lesieur a été journaliste au Point, à L’Express et dans plusieurs grands journaux français avant de diriger la rédaction de France24. Il a fait ses études et vit en grande partie aux États-Unis.
Un meurtre à Georgetown, Jean Lesueur, Éditions du Toucan