Même si l’Angleterre quittait l’Union européenne, elle pourrait très bien intégrer l’Association européenne de libre-échange (AELE), comme la Norvège par exemple, qui permet de faire circuler sans entrave et dans droits de douane les produits d’un pays à l’autre. Les Britanniques ne feraient pas partie des politiques européennes communes (la PAC, par exemple) et géreraient leurs frontières extérieures seuls, sur une base nationale. Il faut noter que déjà aujourd’hui, ils ne font pas partie des accords de Schengen. Ils ont donc préservé des frontières pour la circulation des personnes. Un Brexit n’aurait donc que peu d’effets sur l’économie et l’immigration, contrairement à ce que dénoncent les partisans de l’UE. Par contre, un tel séisme aurait pour effet de mettre un terme à l’Europe de la défense et à la lutte contre la bureaucratie au sein des institutions européennes :
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