CES MUSULMANS QUI ONT CHOISI LE CHRIST.
Passionnante conférence sur un thème que les médias main-stream ne traitent jamais ne souhaitant pas participer à une rechristianisation de la France : celui de tous ceux qui, chaque année, et par centaines se francisent en demandant le baptême. Puisque vous n’avez pu assister à cette soirée organisée par le Centre Saint-Jean, je vous recommande le livre de Jean-François Chemain : « Ils ont choisi le Christ » publié par Artège.
Pour bien prouver que l’apostasie condamne à mort ces convertis, Vigie Pirate protégeait la tenue de cette conférence par une dizaine de militaires armés postés devant l’église Saint-Cécile de Boulogne. Y avait-il eu des menaces ??
L’auteur qui enseigna l’histoire en banlieue lyonnaise pendant dix ans œuvre désormais au sein d’une association de soutien des convertis persécutés pour leur foi. Il a rencontré, à travers la France, ces convertis. Pas ceux dont les faits divers nous parlent à longueur de temps, ces perdus de la Foi chrétienne qui ont abandonné l’Évangile pour le Coran. Ces convertis de l’islam pour qui la rencontre avec le Christ a été un choc. L’évangélisation des musulmans, est-ce du prosélytisme, un tabou ou un commandement évangélique ?
Les témoignages que relate Jean-François Chemain ouvrent les yeux. Ils sont de première main et nous éclairent sur l’expérience à la fois exaltante et douloureuse des convertis de l’islam à la foi catholique. Exaltante car chacun a suivi un chemin ponctué de rencontres improbables et de signes merveilleux, voire de miracles. Douloureuse car ils sont rejetés, parfois jusqu’à en mourir, par leur communauté d’origine, leur famille même, et hélas souvent mal accueillis par l’Église.
Le conférencier nous surprend également en montrant qu’in fine ces convertis à la foi catholique se convertissent toujours du même mouvement à la France, s’assimilant à une culture et à une terre. Il apporte quelques exemples étonnants de convertis comme cette femme qui, abandonnée par son mari qui la battait et la séquestrait , au moment de se défenestrer appuie par mégarde sur la télécommande de sa télévision et tombe sur une émission religieuse où lui est signifié « Jésus t’aime ». Ou encore, ce jeune égyptien issu d’une famille de financier qui avait pour surnom « le petit imam » pour sa connaissance du Coran et qui à l’âge adulte. s’est retrouvé une nuit, après trois heures de prière à Allah, avec la Vierge Marie assise sur son lit. Il est aujourd’hui un catholique fervent et brillant homme d’affaires, il évangélise à tout va.
Il a rencontré ainsi des dizaines de jeunes gens, d’hommes et de femmes qui ont décidé de suivre l’enseignement du Christ et de se faire baptiser, malgré le handicap qu’est le parcours d’un catéchumène. Parcours parfois commencé par le découragement. Par exemple, ce prêtre qui, comme cela lui a été relaté à plusieurs reprises, renvoie le futur converti à sa première religion sous prétexte que « nous avons le même Dieu ! ».
Néanmoins malgré les difficultés, ils sont innombrables ceux qui quittent l’islam pour une religion chrétienne . Jean-François Chemain cite le cas de l’Iran chiite où déjà il y a vingt ans on comptait un million de convertis qui vivent depuis dans la clandestinité.
En conclusion, dans cette église où officient les « petits gris » à la liturgie dépouillée mais fervente, le conférencier a remarqué que les convertis issus d’une religion où la transcendance est importante, apprécient les paroisses traditionnelles de rite tridentin qui subliment et magnifient les offices.
Floris de Bonneville