L’auteur, flic de son état, victime des travers de son administration, raconte la suite de son premier livre LA POLICE M’A TUÉ. C’est en toute logique, mais aussi par nature et tempérament qu’il a rejoint les Gilets jaunes. Placé des deux côtés de la révolte, partageant les raisons et le cœur des mécontentements, il analyse et donne son sentiment sur ce mouvement mais aussi sur l’institution policière décriée, avec le recul et l’expérience acquise après 35 ans de carrière et d’épreuves. Ce livre est un cri du cœur et un appel au retour des valeurs modestes, simples et de bon sens.
Tout ce qu’on a vu, entendu et cru s’éloigne peu à peu, devant les nouveaux paradigmes sociétaux et dogmes économiques. Certes, ils étaient déjà présents mais ne s’imposaient pas comme des évidences. À balayer le pays, la nation, le passé et son identité, on joue avec le feu. À mentir et manipuler, on dissout la parole publique déjà fortement décrédibilisée. À cantonner le débat, le réduire au silence, caricaturer les oppositions, dénaturer les propos, on fabrique de la frustration et de l’aigreur. Il est des moments où l’on ne peut plus se taire, ne rien dire, ne plus attendre. C’est l’avis d’un flic et d’un Gilet jaune qui tente d’assumer ses idées en toute cohérence.