Le 4 novembre, Christophe Quintin a livré une précision importante. Lors du déjeuner de la conférence dédiée à l’information sur les sites nucléaires, le haut-commissaire de défense à la sécurité nucléaire a estimé devant une poignée d’invités que “[ses] services sortaient des centrales une personne par semaine pour des phénomènes de radicalisation”, explique un des présents. Il a reconnu que la surveillance fonctionnait pour les travailleurs français mais qu’il avait moins de visibilité pour les travailleurs étrangers des sous-traitants d’EDF. Chaque année, les services de l’État réalisent 100.000 enquêtes administratives auprès des 73.000 salariés (dont 23.000 chez les prestataires) travaillant dans les 19 centrales nucléaires. Ils refusent l’accès à 700 d’entre eux en moyenne. Selon les propos du haut fonctionnaire, quelques dizaines de cas par an de dérives religieuses seraient détectés.
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