Nombre d’élus et autres politiques discutaillent et bavardent quant à Calais et ses “migrants” aux comportement intolérables mais tolérés, sans jamais que l’un d’entre eux explique pourquoi une telle situation est tolérée, comme si la Jungle de Calais avait toujours existé et ses occupants étaient des autochtones avec lesquels il “fallaient faire”… alors qu’aucun citoyen français n’est autorisé à de tels agissements. Vouloir répartir ces clandestins aux comportements inacceptables dans divers villes et villages de France est criminel car ils y reproduiront ce qu’on leur tolère à Calais et pourtant la carte des communes se portant volontaires à l’accueil des “migrants” est impressionnante… Cette carte est en cours et n’est pas terminée…
Alors que la France a les moyens de juguler 10 000 fauteurs de trouble, pourquoi une telle inertie face à ces délinquants violents qui jettent des pierres sur des camions et commettent toutes sortes de méfaits? (NDLR)
Le préfet Spitz n’en est toujours pas revenu. Le 5 septembre dernier, au conseil municipal d’Allex, petite ville de la Drôme de 2.000 habitants, il annonçait (sans daigner se lever) à la population et aux élus qu’il allait installer cinquante « migrants » dans le château de Pergaud, et qu’il n’y avait rien à discuter.
Sonnés, les habitants n’ont pas tardé à réagir. Un Collectif de sauvegarde d’Allex (CSA) s’est mis en place. Une manifestation très tendue s’est déroulée dans cette paisible ville, où des militants d’extrême gauche extérieurs au village se permettront de contre-manifester pour exiger que les clandestins soient logés dans le château. Il se dit que, lors de la dispersion, un agriculteur local aurait étalé d’une droite un gauchiste immigrationniste…
Face à la révolte de la population, le maire, Gérard Crozier, a décidé de faire voter, en conseil municipal, le principe d’un référendu, qui se tiendra le 2 octobre. Les trois élus de gauche lui ont hurlé dessus et ont glapi que cette consultation était illégale. On leur souhaite bien du plaisir aux prochaines élections locales… Le préfet conteste, lui aussi, la légitimité de cette consultation.
On remarque la grande discrétion de l’Association des maires de France (AMF), présidée par François Baroin, qui n’a pas l’air de voir le moindre problème à ce que ses mandants se voient, sans consultation, imposer des clandestins, souvent hommes seuls musulmans, dans leur ville, avec tout ce que cela implique.
À Forges-les-Bains, à Saint-Denis-de-Cabanne, les choses ne se sont pas bien passées du tout, lors des premières réunions d’information. Et ce n’est qu’un début…
En effet, les préfets n’ont pas encore annoncé aux maires qui seraient les heureux « gagnants » du plan Cazeneuve.
Mais l’inquiétude est générale. Partout, les citoyens se mobilisent, dès qu’ils apprennent qu’il y a dans leur commune un risque d’implantations de « migrants ». Hier jeudi, à Montpellier, une trentaine de militants de la Ligue du Midi ont bloqué, une heure durant, l’accès d’un centre qui accueillait, dans la journée, cinquante clandestins.
Au Trocadéro, ce vendredi, un rassemblement, organisé par Résistance républicaine et Riposte laïque, lancera une Quinzaine contre l’invasion migratoire et l’islamisation de la France, sur le thème « Paris ne doit pas devenir un nouveau Calais ».
À Versailles, ce samedi, un grand rassemblement se tiendra devant la mairie, face au projet, révélé par Valeurs actuelles, d’installer des migrants sur une friche de 24 hectares aux portes de la ville. Cette quinzaine se terminera à Montpellier, le 8 octobre prochain, par une manifestation de rue organisée par la Ligue du Midi. Une vingtaine d’initiatives sont programmées (rassemblement, manifestation, tracts). Les Bordelais du SIEL, le 6 octobre, veulent même offrir un Coran à Juppé !
Mais il sera instructif de suivre le résultat du référendum d’Allex. C’est la première fois que des Français pourront s’exprimer sur l’immigration, que notre peuple subit, sans consultation, depuis quarante ans. Heureux hasard, c’est ce même jour que les Hongrois se prononceront, à la demande de Viktor Orbán, sur la répartition des migrants que veut imposer l’Union européenne à tous les pays.
Gageons que le résultat sera identique, et que les électeurs, qu’ils soient d’Allex ou hongrois, refuseront massivement cette immigration-invasion que leurs dirigeants veulent leur imposer.
Espérons que Gérard Crozier ne reste pas isolé, et que nombre d’autres maires consulteront également leur population.
Faute de quoi ils paieront cher, en 2020, leur silence complice.
Pierre Cassen – Boulevard Voltaire