Le journaliste et écrivain était poursuivi pour « provocation à la haine » et « diffamation raciale » pour avoir déclaré sur RTL le 6 mai 2014 que « Les Normands, les Huns, les Arabes, les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacés par les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent. »
Des propos jugés « sans nuances » par le procureur de Paris, qui « stigmatisent » les populations immigrées. Le parquet avait alors requis 5 000 euros d’amende pour le journaliste, ainsi que 3 000 euros d’amende avec sursis pour RTL, poursuivie pour la diffusion de la chronique d’Eric Zemmour.
Le journaliste s’était pourtant défendu en expliquant avoir basé ses propos sur des témoignages et avait mis en avant sa liberté d’expression : « si on ne fait pas ça, on ne peut plus travailler » avait argué le polémiste qui estimait être victime d’un « procès profondément politique ».
Le tribunal correctionnel de Paris a pourtant estimé ce mardi 22 septembre qu’il n’y avait pas de stigmatisation à proprement parler : « aussi excessifs, choquants ou provocants que ces propos puissent paraître », ils ne faisaient référence « qu’à une fraction des communautés visées et non à celles-ci dans leur ensemble ». L’avocat d’Eric Zemmour a indiqué n’avoir pas douté de cette relaxe, estimant que les poursuites « n’étaient pas juridiquement fondées ».
20 Comments
Comments are closed.