Charal est entrain de faire un gros coup de charme aux consommateurs sous forme de communication diversifiée. Mais attention, Charal rime avec halal! Mais évidemment ne le dit pas car comme le précisait le président d’INTERBEV: étiquetter les viandes empêcherait les ventes, etc. (NDLR)
Si à peu près tous les Français connaissent le “Hummm, Charal”, certains se souviennent encore du guépard, de la mère lionne ou de l’époux carnivore. Pour célébrer son trentième anniversaire, la marque de viande leader en France (groupe Bigard) invite à plonger dans son histoire publicitaire. Sur TF1 (les 21 et 28 août et le 4 septembre avant “Koh Lanta”), M6 (le 22 août à 20H50 avant “L’amour est dans le pré”) , BFM TV et iTélé (vers 7H00), trois films emblématiques (la chambre, les parents et le guépard) sont diffusés dans un même spot. En plus de la campagne actuelle (sur les produits hachés), Charal s’offre donc (jusqu’au 11 septembre) 600 spots qui toucheront 60 millions de contacts. Sur le net (Youtube et Facebook), un film anniversaire sera diffusé à partir du 31 août. Une centaine d’animations en magasins est également planifiée sur la période, tout comme l’ouverture de l’Atelier. Un pop up carné dans le quartier des Halles à Paris du 14 septembre au 2 octobre prochain ouvert à tous.
C’est trois ans après sa création (1989) que Charal débarque en télé. C’est la première marque de viande à l’avoir fait avec ce slogan : “Charal, maintenant la viande a un nom” avec l’agence Dassas. En 1992, Charal verse dans le sponsoring avec le Trophée Jules Verne en soutenant Olivier de Kersauson. Avec Léo Burnett (c’est toujours son agence aujourd’hui), Charal dope sa notoriété qui passe de 28% en 1992 à 80% sept ans plus tard. L’agence utilise le ressort de la publicité comparative pour actionner l’un de ses principaux leviers de fidélisation : la qualité. Ce qui lui permettra de traverser sans trop de casse les années “vache folle”. La marque propose à ses consommateurs d’assumer leur côté carnivore et c’est en 2004 que le “Hummm, Charal” voit le jour. En 2009, c’est le début de l’affichage et des campagnes digitales. Aujourd’hui, un Français(e) consomme 5 kilogrammes de viande de moins qu’il y a 20 ans (étude éthno “Keep Clam” réalisée par BVA pour Charal entre octobre 2015 et janvier 2016). Pour enrayer cette déconsommation, la marque se diversifie en bousculant les usages de la consommation de viande avec des produits séchés, froids (tartare, carpaccio etc.) ou en tentant d’installer d’autres moments de consommation moins statutaires comme de la viande à l’apéritif par exemple. La marque travaille aussi sa filière bio très porteuse sur la cible des familles.