Halte aux rats ! Les rongeurs envahissent par bataillons entiers le jardin des Tuileries, au grand dégoût des touristes. A Rambouillet, les museaux pointus squattent quasiment les logements d’une cité HLM. Prolifiques et voraces, il leur arrive aussi, sur les voies ferrées, de grignoter les câbles dans lesquels passent les fils électriques commandant les panneaux de signalisation. Au point d’avoir provoqué, le 17 juillet dernier, dans la région de Pau, une collision entre une rame de TGV et un TER, faisant 40 blessés.
François d’Orcival relatait de manière sarcastique ce phénomène ratier dans sa rubrique du Figaro Magazine. Sous le titre : La République et ses nuisibles. Que faire contre ces derniers ? Dératiser ? « Impossible, ce n’est pas l’époque… » Les rongeurs sont une espèce protégée. « Car, même pour les rats, les fonctionnaires ont imaginé un règlement : on ne peut pas les éliminer en toute saison ! On devra faire avec. Ecologie oblige. » On ne dératise pas en dehors des clous fixés par les eurocrates !
Il s’agit là d’une des « 400 000 normes », dont l’immense majorité nous vient aujourd’hui de la bureaucratie bruxelloise, ce nouveau royaume d’Absurdie. Des normes souvent teintées, pour ajouter à leur aberration, d’idéologie verte.
Prolifération
Conséquence : l’impuissance qu’éprouvent désormais de plus en plus nos sociétés, ficelées dans ce maillage de normes et de règles contraignantes, à se défendre efficacement contre les « nuisibles ». Les rats n’étant, bien sûr, pas les seuls malfaisants à nous porter préjudice. Les « nuisibles » sont divers et nombreux. Ils se multiplient d’autant plus vite qu’à l’instar des dératisations interdites ou réduites nous disposons, pour les combattre, de moyens de moins en moins performants, aux effets dissuasifs nuls. Dans nos cités ethniques, quasiment interdites aux forces de l’ordre, se propage une délinquance de plus en plus sauvage. Sous le regard de policiers préalablement désarmés par des législateurs ayant décrété : « Messieurs les malfrats, tirez les premiers ! »
L’espace Schengen aidant, les gangs venus des pays de l’est sont eux aussi en pleine multiplicité. Ils pillent désormais méthodiquement nos campagnes, dérobant aux agriculteurs leurs machines outils, leur bétail (qu’ils dépècent souvent sur place), leurs récoltes… Détroussent également les artisans (enfin, ceux qui nous restent encore) de leur matériel. Et cela en toute tranquillité, puisque la justice a quasiment supprimé pour les citoyens français le droit, pourtant inscrit dans le Code pénal, à la légitime défense. Ce n’est sans doute plus l’époque ? Interdiction de tirer sur ses voleurs et agresseurs. Ce genre de « nuisibles » ne paraît pourtant pas être une espèce en voie de disparition…
Si un honnête citoyen surprend la nuit, dans sa ferme ou sa maison de campagne, ou tout aussi bien dans son appartement en ville, un intrus armé, surtout ne pas faire usage de sa propre arme, même pour sauver sa peau ou celle de sa famille. Sinon, c’est l’inculpation d’assassinat ou de tentative d’assassinat. Autrement dit, le malfaiteur qui pénètre chez vous par effraction, non seulement peut vous nuire beaucoup sur le plan matériel, mais il peut aussi vous envoyer en prison. C’est en quelque sorte la règle de la dératisation interdite ou limitée transposée aux « nuisibles » à deux pattes, espèce protégée. Touche pas à mon « nuisible » !
Les chats-fourrés
Certes. Mais La République des nuisibles semblerait tout aussi juste puisque toutes ces nuisances, nous les devons aussi en partie aux législateurs qui élaborent des lois contraires au bon sens et au bien commun. Des lois de plus en plus inaptes à défendre les personnes et leurs biens. Et qui, d’ailleurs, ne sont plus faites pour cela.
Parmi ce genre de « nuisibles », on peut mettre tout en haut de l’échelle des chats-fourrés la Cour européenne des droits de l’homme. Cette dernière pond à longueur d’année des textes de lois d’inspiration abstraite, pour ne pas dire absconse, mais qui, dans les faits, se révèlent toujours, très concrètement, favorables aux « nuisibles ».
La République des « nuisibles » accouche aussi de lois « sociétales » contraires à la loi naturelle. Des « nuisibles » vecteurs, en quelque sorte, de la peste idéologique. Ou elle produit des lois « aspirateurs » développant l’immigration. L’arrivée apocalyptique, cet été, de « réfugiés » déferlant par cargaisons entières sur les rivages européens accable nos dirigeants et leur République des « nuisibles ». Ces derniers n’étant pas, en l’occurrence, les immigrés eux-mêmes, bien évidemment, mais ceux qui, après avoir favorisé leur venue, leur permettent de s’incruster chez nous comme en pays conquis. Des « nuisibles » qui s’accrochent au pouvoir mais dont l’élimination dans les urnes est déjà commencée…
Lu sur Présent