Dans Libération de lundi, le député-maire PS d’Evry (Essonne), se déclare “favorable au principe d’une règle d’or”, ce projet gouvernemental d’inscrire dans la Constitution des règles prévoyant un retour progressif à l’équilibre budgétaire.
“Sacrifier l’avenir et les nouvelles générations est insupportable. Laisser le déficit de la dette, c’est se mettre dans les mains des marchés” écrit Manuel Valls. Pour éviter cela, le candidat à la primaire socialiste propose “une baisse des dépenses publiques de gestion” sans préciser comment y arriver, de “supprimer des niches fiscales”, et d’“augmenter les taux d’imposition des ménages les plus riches”. Mais pas seulement ! “Ne disons pas aux Français que nous n’augmenterons pas les impôts” écrit Valls. Objectif : “les réconcilier avec un impôt juste et efficace”. Quand on sait que le jour de libération fiscale intervient en France cette année entre le 22 juillet (Contribuables associés) et le 26 juillet (Institut économique Molinari), on se dit qu’on est depuis longtemps dans l’injustice et que la réconciliation n’est pas pour demain !