Dans Valeurs Actuelles de cette semaine, François d’Orcival (de l’Institut [!]), qu’on a connu mieux inspiré dans le passé, nous gratifie d’un éditorial agressif et à mon avis à contresens de toute logique.
Il nous explique qu’à la suite de l’occupation du quartier de la Porte de La Chapelle à Paris, Médecins Sans Frontières indiquait qu’en six mois 157 cas de gale avaient été relevés dans le centre d’accueil, 164 dans la rue et les campements sauvages. On apprend également que plusieurs écoles de quatre départements d’Île de France avaient été désertées avant les vacances (aucune information là-dessus de la part du ministère de l’Éducation Nationale).
M. d’Orcival continue en nous informant qu’au Yémen, au cours des deux derniers mois, le choléra aurait causé la mort de 1 587 personnes et l’épidémie provoqué 7 000 nouveaux cas par jour. Rappelons que ces populations, pour fuir les combats, empruntent les routes de l’immigration.
Lionel Jospin avait en son temps créé en 1 999, l’AME, qui nous coûte aujourd’hui près d’un milliard d’euros par an pour traiter préventivement de ce genre de maladie contagieuse. On sait ce qu’il est advenu de cette initiative qui permet aujourd’hui à une multitude de gens de venir se faire soigner gratuitement en France alors que vous et moi, attendons encore le remboursement de frais médicaux, dentaires ou autres…
M. d’Orcival accuse alors les Français d’être en partie responsables de ces épidémies si elles venaient à se développer sur notre sol. En effet, le Français est irrationnel et crédule et fait plus confiance « à la littérature des sites de désinformation qui pullulent sur internet qu’à son médecin ».
Autrement dit, la vague de protestation qui s’amplifie depuis plusieurs semaines contre le fait d’obliger l’injection de 11 vaccins à nos tout petits dès leur naissance, sera responsable des futures épidémies à craindre sur notre sol. On croit rêver.
Oui, la crainte des effets du vaccin est plus forte que le virus dont on devrait se préserver et cela chez de plus en plus de gens. Si la grippe tue 21 000 personnes l’hiver, ce n’est pas la faute d’une insuffisance des vaccinés. Rappelez vous ces faits avérés : en janvier 2017, treize résidents d’une maison de retraite lyonnaise étaient décédés de la grippe, parmi lesquels six vaccinés soit près de 50 % ! En 10 ans, 28 000 cas de rougeole ont été traités faisant… 10 morts ! L’obligation de la vaccination étant intervenue alors que la maladie était déjà pratiquement éradiquée depuis plus de 10ans.
Je ne reviendrai pas ici sur la toxicité de certains vaccins, le problème a déjà été traité dans nos colonnes. Par contre, il serait intéressant de reprendre le problème sous un autre angle.
Ces épidémies qui sont présentes et celles que l’on nous promet, quelle en est la cause, sinon cette immigration-invasion aucunement maîtrisée ? Des milliers de personnes originaires d’Afrique se déversent chaque année sur les côtes italiennes et rejoignent ensuite notre pays, apportant avec eux la gale, c’est certain et prouvé, mais pourquoi pas aussi la rougeole et le choléra ? Aucun contrôle sanitaire n’est instauré à leur entrée, alors qu’à l’inverse, si l’on désire se rendre dans un de ces pays « à risque » le ou les vaccins nous sont imposés.
Pourquoi les millions de doses de vaccins que l’on va nous obliger à injecter ne seraient-elles pas envoyées en Afrique, là où les maladies pullulent et ne sont pas contrôlées ?
M. d’Orcival, vous semblez regretter que les Français prennent pour cible « les multinationales pharmaceutiques qui vont faire fortune ». Ce serait là une bonne occasion de garder les bénéfices pour les financiers de votre journal, tout en œuvrant pour une salubrité en Afrique, et surtout, en foutant la paix aux Français qui ont le droit de gérer leur santé à leur guise.
Patrice Lemaître – Nice Provence Info