Par Charles Chaleyat
Il est devenu évident aujourd’hui que “faire confiance à la Justice de son pays” (Chirac) est une énorme blague illustrée par des dizaines d’affaires allant des tribunaux de base (Cayenne) aux plus hautes instances juridiques (Cour de Cassation). Ces Messieurs de la Magistrature, assise ou à genoux, exhibent d’ailleurs sur leurs robes ou leurs vestons, les remerciements des autorités politiques qu’elles ont bien servies en utilisant le maquis du droit. Ce sont ces décorations et cocardes qui accompagnent émoluments dodus, avancements rapides et impunité récompensant la servilité. On peut comprendre d’ailleurs, devant ce spectacle, que certains arbitrairement décorés, copiant Marcel Aymé, prient les attributaires de ces hochets de se les carrer où je pense…
Je ne suis pas juriste et ne mesure l’activité des juges que d’un point de vue du Français de base qui, lui, supporte et encaisse les décisions de ces majestés fourrées. Je ne peux que constater que les Conseillers d’Etat ont condamné à mort Vincent Lambert dans un pays ou la peine capitale a été abolie. Cette situation n’est-elle pas contradictoire sinon ubuesque?
Des magistrats guyanais ont condamné de façon inique, sans débats contradictoires assuré par des avocats (où est le bâtonnier du barreau de Cayenne?), une Française mal inspirée, caractérisant ainsi un flagrant déni de justice. J’assiste à la libération quasi immédiate de casseurs là où, contraste flagrant, on emprisonne des manifestants pacifiques auparavant provoqués. Et j’assiste au spectacle affligeant et très inquiétant de la mise à bas programmée des institutions juridiques françaises par la Dame des Guyanes.
Je ne poursuis pas la liste très/trop longue des abus, refus et oubli du droit, par tristesse pour mon pays qui se voulait selon Joachim du Bellay mère des arts, des armes et des lois et sombre désormais dans une répression généralisée des opposants et un grand laxisme pour les autres… orchestrée par un petit idéologue bedonnant, employé du mondialisme, pratiquant l’arbitraire idéologique tout en conduisant son pays directement dans le mur.
