Nous avons commémoré, ce mois, un appel historique à la résistance française. Un nouvel appel de juin vient de nous être communiqué – par la résistance anglaise, cette fois.
Depuis sa geôle où il est confiné à l’isolement, Tommy Robinson s’est exprimé par courrier. Sa lettre est à l’adresse de chaque patriote anglais et européen.
Il déclare, notamment, dans son texte qu’il aurait jadis accepté de mourir pour que son pays demeurât ce qu’il fut – avant la pression de l’islam. Aujourd’hui, il dit sourire à l’idée que sa mort entraînerait des réactions politiques propres à enclencher un processus historique.
Tommy Robinson est emprisonné pour s’être comporté en journaliste à propos d’un gang pakistanais accusé de multiples viols et sévices sur de multiples adolescentes, une affaire qui a révélé un mutisme coupable de la part des services sociaux, de la police, des journalistes et de la justice (nous espérons n’oublier personne).
Il avait déjà tâté de la prison pour une vague histoire de prêt bancaire et de passeport, l’administration pénitentiaire britannique l’avait alors laissé se faire battre comme plâtre par des musulmans ; sa vie n’avait tenu qu’à un fil. Il est vrai que l’Angleterre sait comment humilier les prisonniers politiques, et l’on se souvient du sadisme de certains matons qui maltraitèrent sans retenue les catholiques irlandais. Bobby Sands n’était pas un Tommy Robinson, mais tous deux furent actifs sur fond de troubles politiques. L’originalité de la situation dans laquelle se trouve Robinson est la suivante : si un Sands pouvait être perçu comme un opposant lié au terrorisme, Robinson en est l’antithèse. C’est l’amour d’un homme pour l’identité de son pays qui le voue à la mise aux arrêts.
Laissons, ici, la comparaison avec Sands et choisissons celle de Nelson Mandela. À l’heure où Jeanne d’Arc est métisse, nul ne doit se choquer de voir en Tommy Robinson un Nelson Mandela européen.
Que Tommy meure et c’est l’émeute issue des quartiers populaires blancs. De manière assez similaire, que Médine se produise au Bataclan et l’on pourra craindre un coup de force, tôt ou tard. La coupe est (presque) pleine pour de nombreux Européens lassés par le masochisme à gros clous. La politique devient sport de combat.
En attendant, et dans l’espoir d’une prise de conscience des enjeux par nos maîtres, souhaitons courage à l’infatigable combattant de la liberté qu’est Tommy Robinson, emprisonné comme le furent d’autres illustres avant lui pour s’être dressés contre l’oppresseur, avant que l’oppresseur ne cède ou ne se sauve en catimini pour échapper au lynchage.
Jacques Flinois – Boulevard Voltaire