De Gaulle disait que la France, c’est avant tout « un peuple européen blanc, de culture gréco-latine et de religion chrétienne ».
Au tout début de ses Mémoires de guerre, le Général écrit :
« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France…
Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle.
J’ai, d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires.
S’il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j’en éprouve la sensation d’une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie.
Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ;
que, seules, de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ;
que notre pays, tel qu’il est, parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit.
Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans grandeur. »
Que de chemin parcouru de 1968 à 2018.
C’était sans doute moins bien avant, mais ce qui est certain c’est que c’est ultra ultra ultra chouette maintenant…
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