C’est un ancien bout de France logé à l’extrémité sud de l’Inde. Un îlot francophone où se mêlent le cricket et la pétanque, le tandoori et le coq au vin, et où l’on continue de célébrer certains mariages dans la langue de Molière et de Dupleix, le mythique gouverneur de la ville qui défiait les Anglais au XVIIIe siècle.
Au moment du rattachement de Pondichéry à l’Union indienne, en 1962, après trois siècles de colonisation, 20 000 habitants ,qu’on appelle les “Franco-Pondichériens”, choisirent la nationalité française, comme le prévoyait le traité signé par le général de Gaulle, qui offrait aux habitants la possibilité de conserver la nationalité française. Un ticket pour la métropole toujours recherché aujourd’hui, alors que 150 mariages mixtes entre Tamouls et Franco-Pondichériens sont célébrés chaque année à la mairie.