Elle considère, au sein d’une contribution publiée dans l’organe de presse Tagesspiegel, qu’une culture spécifique allemande « n’est tout simplement pas identifiable » par-delà la langue allemande avant d’ajouter que « d’un point de vue historique, les cultures régionales, l’immigration et la diversité ont imprégné davantage notre histoire. La mondialisation et la transformation en cours de l’Allemagne en une société de nombre croissant de gens et modes de vie différents conduit à une plus grande diversification de la diversité. » et

« Même si c’est trop compliqué pour certains, l’Allemagne est diverse. Bien que la diversité culturelle de notre nation soit fastidieuse, elle constitue néanmoins la force de notre nation en tant que société ouverte. L’invocation d’une culture dominante ne crée pas, par contre, de communauté, mais exclut. Elle jette de l’huile sur le feu, afin de se réchauffer elle-même. On ne peut pas prescrire aux migrants de s’adapter à une prétendue culture majoritaire.

Elle considère également « qu’on ne doit pas insinuer qu’ils ont besoin de cours de rattrapage parce qu’ils se trouvent en dehors des valeurs d’ici. Afin de réaliser avec succès la diversité et le vivre ensemble, il n’y a pas besoin d’une culture dominante, mais d’un contrat social avec les valeurs de la Constitution en tant que fondement et l’égalité des chances comme objectif. »

Lionel Baland  – Boulevard Voltaire