Braves gens dormez: Gérard Collomb vous protège! (Vidéo)

Quand on sait que pour Macronix, les attentats ne sont que des impondérables…

Révisez

 

Ou fabriquez des nounours!

 

La vieillesse est un naufrage » : Gérard Collomb n’est-il pas en train de personnifier cette idée de Chateaubriand ? On peut se le demander car, depuis un mois, il disjoncte.

Le plus amusant est que le sénateur-maire de Lyon avait publié un essai politique en mars 2011 : Et si la France s’éveillait ? Voilà une interrogation qu’aujourd’hui il pourrait faire sienne.

Le 3 mai, ce « macroniste » convaincu est interviewé sur LCI. Au cours de l’entretien, il se met à avoir quelques petites difficultés d’élocution et n’arrive plus à distinguer les deux finalistes de la présidentielle. La langue du socialiste fourche à plusieurs reprises. Ainsi, alors qu’Audrey Crespo-Mara l’interroge sur le patriotisme et la culture, il s’emmêle les pinceaux et répond : « Il est clair que nous nous définissons comme des patriotes. Si quelqu’un aime la France, sa langue, c’est Emmanuel Le Pen. » Alerté de son lapsus par la journaliste, il récidive involontairement. Puis, voulant critiquer la candidate du FN, il évoque cette fois « madame Macron », avant de se reprendre. Pourtant, entre Brigitte Le Pen et Marine Macron, il n’y a pas photo !

Puis arrive le grand jour, le 10 mai et la passation de pouvoir entre François Hollande et le candidat d’En Marche ! Ce dernier, lors de la revue d’effectifs de ses partisans dans les salons de l’Élysée, pose une main impériale sur la joue du septuagénaire puis lui tapote l’épaule (il n’a pas osé lui tirer l’oreille).

Suite à ce geste, on vit le parlementaire verser de grosses larmes ; certains pensèrent qu’il poussait un peu loin le bouchon, notre Lyonnais.

Mais le top de l’embrouille se produisit alors que, le 24 mai, il était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. La police britannique avait été très claire sur le fait qu’elle voulait contrôler le flux d’informations, suite à l’attentat de Manchester afin de protéger l’intégrité de l’enquête. Amber Rudd, le ministre de l’Intérieur, avait même précisé, ce mercredi matin au micro de la BBC : « Donc ça devient irritant que [ces informations] sortent via d’autres sources et j’ai été très claire auprès de nos amis sur le fait que cela ne doit pas se reproduire. » (Elle faisait allusion ainsi à la presse américaine.)

Mais patatras, quelques minutes seulement après ce recadrage public, d’autres informations confidentielles étaient révélées, cette fois-ci depuis l’Hexagone, par le nouveau premier flic de France, Gérard Collomb lui-même. Celui-ci dévoilait ingénument que Salman Abedi, était « sans doute » passé par la Syrie et qu’il avait des liens « avérés » avec le groupe État islamique, qui a revendiqué l’attentat. Des informations que le ministre reconnaissait tout de go avoir reçues auprès des services de renseignement du Royaume-Uni. Le problème est que ces derniers s’étaient bien gardés, jusque-là, de les divulguer. Suite à cette bourde, The Guardian a d’ailleurs indiqué que « l’irritation [des services secrets britanniques] a tourné au désespoir ».

Enfin, lors de cette même émission, répondant à une question de Bourdin, le ministre révélait que la fameuse « task force anti-Daech » annoncée par Macron n’est pas « une force spéciale, mais une coordination qui permet d’agir mieux sur le terrain ». Pourtant, le but d’une « task force » est de fusionner des unités de combat puissantes s’affranchissant des contraintes et lenteurs bureaucratiques.

En fin de compte, le « mont du Lyonnais » accouchait d’une souris.

On le voit, la question se pose : soixante-dix ans, est-ce bien un âge pour être à la tête de la police française ?

J.P. Fabre Ernadac – Boulevard Voltaire

 

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