Alain Juppé passe trop souvent pour un homme rigide et froid, alors que c’est faux, Juppé est hot, dans sa région de Bordeaux, le bassin le plus chaud, ce n’est pas le bassin d’Arcachon, c’est le sien.
Un livre qui sort sur lui nous révèle la bête sexuelle qu’il est, quand il vivait au Québec, les gens l’appelaient le caribou en rut. Le bouquin, intitulé “Je serai président”, parce que le titre “Les 120 journées de Sodome”, c’était pris, retrace le parcours de notre Casanova pelé. A 15 ans, Juppé rencontre Christine Leblond, qu’il épouse à 20 ans, et devient père à 22, il a la vie d’une Albanaise non diplômée d’aujourd’hui. Il a alors la même tête que maintenant, si bien que le bébé, terrorisé, ne moufte pas, car il a l’impression que c’est la faucheuse qui déboule avec dans la main un biberon à la place de sa grande serpe.
En 1962, première escapade, Juppé va en Russie retrouver, nous dit le livre, une guide nommée Natacha, c’est le seul type à avoir vécu en vrai une chanson de Bécaud. Puis il se taille en Suède, pour, c’est Juppé qui l’avoue, “draguer des suédoises”, seulement à 30 ans il ressemble au petit vieux dans Benny Hill qui se fait tapoter le crâne par Benny, donc il finit seul dans un sauna à chouiner dans sa serviette.
Mais très vite, il accède au pouvoir, qui est aphrodisiaque, et des femmes se jettent sur ses souliers à glands en hurlant “Alain je t’aime, let me be your jupette !”. Il multiplie les conquêtes, il le dit lui-même dans le livre, et a alors toutes les MST de l’époque, il est rongé de l’intérieur, et ne pèse plus que 27 kilos. Il faut dire qu’il bosse à la mairie de Paris sous Chirac, et que ce dernier a tellement le feu aux fesses que quand une dame passe il compose le 18.
Mais Alain Juppé, avec le temps, s’est-il calmé ?