De 7 à 50 % du marché des médicaments aux mains de la mafia…

 

Agence italienne du médicament, l’AIFA est particulièrement préoccupée par le rôle des organisations criminelles dans la contrefaçon et le trafic qui se développent sans limite, en particulier grâce à l’internet.

A cet égard l’Italie se targue de se situer à l’avant-garde des grands pays dans la mise au point d’une force opérationnelle qu’elle n’hésite pas à baptiser d’une expression anglo-américaine Task Force. Elle organise ainsi la coopération des diverses autorités concernées : ministère de la Santé, douanes, carabiniers, etc.

Le phénomène international prend une dimension scandaleuse depuis 2005 avec l’essor du commerce électronique, en lui-même inévitable. Chaque pays y prend malheureusement sa part. Mais si, d’un point de vue global, on peut évaluer aujourd’hui à 7 % le marché pharmaceutique frauduleux, ce pourcentage pouvant atteindre 50 % dans certains pays d’Afrique et d’Asie. Et cela entraîne un grand danger pour les utilisateurs.

Le Dr Domenico Di Giorgio, dirige l’Unité de prévention de la contrefaçon. Son inquiétude actuelle porte sur l’apparition d’un vaste réseau spécialisé dans les pseudo remèdes anticancéreux. Il en dénonce officiellement le contrôle par la Camorra napolitaine.

 

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