Georges Moustaki était (aussi) un militant pro-pédophilie

117 Comments

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  Lunbrilo , 24 mai 2013 @ 20 h 02 min

  “J’ai trouvé cet liste est pas le nom de Moustaki dessus ?

  http://24heuresactu.com/2013/01/02/quand-libe-le-monde-et-la-goche-morale-defendaient-la-pedophilie/ ”

  Comme je l’écrivait plus haut ; le nom de Georges Moustaki, né Giuseppe Mustacchi ne figure pas sur cette liste pondu par je ne sais qui ! Cet article et mensonge donc diffamation !
  Montrer nous donc les faits (la fameuse liste) et arrêtez de fantasmé.

  Merci :-)
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  Lunbrilo , 24 mai 2013 @ 20 h 05 min

  Autant pour moi ! Je viens de lire ceci :
  “Libération, mars 1979
  mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attend depuis dix-huit mois son procès, une lettre publiée dans la page Courrier de Libération accuse la «morale d’Etat»: «Ce que vise l’ordre moral, c’est le maintien de la soumission des enfants-mineur (e) s au pouvoir adulte.»
  L’auteur de la lettre appelle les lecteurs, en particulier les femmes, apparemment rétives, à signer le texte suivant: «L’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard
  R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui.» Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort et d’autres, plus attendus ou moins connus. (L’Express, 7 mars 2001)”
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  Lunbrilo , 24 mai 2013 @ 20 h 07 min

  http://web.archive.org/web/20050404190912/http://www.decadi.com/dignaction/Fpetit.html
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  Lionel Lumbroso , 24 mai 2013 @ 20 h 14 min

  Oui, ben je peux vous dire que pour moi, ça n’est pas “triste” mais heureux de vous voir rappeler des évidences qui — de même que pour l’union homme-femme ou le primat de la raison sur l’émotion — ne semblent plus aller de soi pour une majorité de la population !

  Vous auriez pu éviter le “même” dans “…ou même comme Foucault”, tout de même !

  Michel Foucault est un des grands penseurs français du XXe siècle et sa contribution est majeure et extrêmement honorable, nonobstant son orientation sexuelle et ses moeurs, qui n’ont pas, à ma connaissance, entraîné quelque mise en cause pénale que ce soit.

  (Goupille, faites un peu mieux attention sur qui vous déblatérez pour jouir négativement, parce que tel que vous y êtes allé, là, on se dit qu’on espère que *vous*, vous “n’avez contaminé personne” ! ;->)

  Foucault a d’abord été le plus utile contributeur au structuralisme ; il n’en a pas fait une idéologie, il a été sérieux dans son décortiquage des institutions prison, hôpital, asile, etc. Il a pu faire des mises en cause un peu excessives qui reflétaient l’air du temps, mais il a aussi eu l’objectivité et le sérieux scientifique de dégager le sens de ces institutions et les progrès auxquelles elles ont correspondu par rapport à ce qui pré-existait.

  Mais ce n’est pas encore le plus fort.

  À la fin des années 70, comme l’a raconté il y a 2 ans dans un livre de mémoires étonnant le journaliste de Libé Mathieu Lindon (fils de Jérôme), il s’est constitué un cercle d’amis autour de Foucault, avec notamment Guibert, Lindon et quelques autres, qui prenait régulièrement du LSD ! Cela rejoint votre propos invitant à ne pas nier les réalités de la nature humaine et à ne pas diaboliser sans aucune finesse des moeurs que l’on ne partage pas.

  Ces “expériences” étaient faites pour la stimulation intellectuelle et “mystique” qu’elles pouvaient apporter bien plus que dans un esprit de débauche.

  Et ce que l’on constate ensuite, c’est que Foucault opère dans son cheminement un tournant à 180° : il s’est consacré 20 ans au structuralisme, et il adopte pour les 5 dernières années l’option inverse. Je dis “inverse” parce qu’une grande question politique de ces 2 derniers siècles, c’est : “Vaut-il mieux agir sur les structures ou sur le sujet pour faire avancer les choses ?”. Pendant 20 ans, Foucault pense “structures” et les 5 dernières années, celles où il sait qu’il va mourir à un horizon assez proche, donc a priori celles où l’on est le plus dans la nudité de sa vérité finale, il les consacre au “sujet” de la façon la plus admirable et utile qui soit. Ce sont 3-4 années de cours au Collège de France qui refont toute la synthèse du “souci de soi” des Grecs socratiques, notent que cette philosophie existentielle juste qui part de soi a été reprise par les néo-platoniciens de la Rome christianisée, et ouvre sur “le gouvernement de soi pour gouverner les autres” et le “courage de la vérité” (parrèsia).

  Ceux qui ont soutenu Foucault avec véhémence en le prenant pour le “gauchiste” qu’il n’était pas n’aiment pas qu’on évoque cette dernière période de son oeuvre. Ils bafouillent, osent avancer qu’il devait être gâteux, font étalage de leur bêtise, finalement.

  Sauf que le parcours de l’homme et du penseur épouse le déroulement intellectuel de son époque et que sa conclusion est non seulement admirable mais salutaire pour nous éclairer aujourd’hui… à condition d’utiliser la Raison et non un bortsch d’émotions troubles et inutiles.
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  Lionel Lumbroso , 24 mai 2013 @ 20 h 27 min

  Bien parlé.

  Et notez que “hiérarchiser” est une compétence fondamentalement masculine de plus en plus remise en question par la pression des valeurs féminines qui se prétendent désormais universelles à elles seules et poussent à l’égalité de tout, in fine évidemment mortifère, pour faire revivre un qualificatif opportun de Gérard Couvert !
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  Lionel Lumbroso , 24 mai 2013 @ 20 h 29 min

  Ha ha ha, un beau talent caustique, aussi, Gérard, bravo !
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  Colin , 24 mai 2013 @ 22 h 04 min

  J’arrive, par hasard, votre commentaire est-il construit ? et si oui sur quelle phylosophie ?

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