Le Mouvement Anti-Radar sera présent aux législatives avec plus de 80 candidats, a déclaré au Figaro son président, Jean-Louis Soulié. Qualifiant l’installation des radars de « racket qui coûte des centaines de millions d’euros aux Français », le chef de file de ce parti estime que « le problème premier en France est la qualité des routes. Ce sont 180 000 d’entre nous qui ont perdu leur permis de conduire l’année dernière et qui par la suite, ont perdu leur emploi pour 60.000 d’entre eux. » Ses revendications ? Tout simplement le « démantèlement de tous les radars, fixes, mobiles, pédagogiques et aux feux rouges » ainsi que « la levée immédiate de toutes les suspensions et annulations de tous les permis de conduire et la suppression du permis à point ». Un projet qui s’inscrit en contradiction totale avec les politiques de « prévention routière », puisqu’il inclut même la hausse de vitesse de 10km/h en agglomération, sur les routes nationales et sur les quatre-voies et jusqu’à 160km/h sur l’autoroute. Des demandes qui ne concernent que la question de la route étant donné que ce mouvement veut agir comme un « lobby » et non comme un parti. L’objectif affiché est clair : « Faire pression sur les pouvoirs publics ».
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