Selon les spécialistes canadiens, le nombre de phoques du Groenland (7,4 millions têtes) et de phoques gris (425.000 têtes) serait beaucoup trop élevé pour l’écosystème du golfe du Saint-Laurent. La présence de ce dernier est telle qu’elle “ralentit le rétablissement de certaines espèces de poissons”, explique le chercheur Mike Hammill, spécialiste du phoque à Pêches et Océans Canada, au journal québécois Le Devoir.
Cela dit, les campagnes contre la chasse aux phoques ont porté fruit au cours des dernières années. En 2009, l’Union européenne a interdit la commercialisation des produits dérivés du phoque pour “des considérations d’ordre éthique”.