Mike Brant et Claude François sont de retour. Ils reviennent du paradis, avec leurs cols pelle à tarte et leurs slips kangourou, prêts à exploser Kendji Girac, c’est comme la nuit des morts vivants mais avec des paillettes.
En janvier 2017, cinq mois avant la fuite de Hollande à Tulle, ils vont chanter sur scène, sous la forme d’hologrammes en 3D. C’est fou, Cloclo, Mike Brant, Dalida, Sacha Distel vont se produire en live, et si ça se trouve, Guy Lux va débouler pour une partie de schmilblick, à cheval sur une vachette d’Intervilles servie en 87 chez Hippopotamus. Le seul de l’époque à être encore vivant, c’est Drucker, pas besoin d’hologramme, il a déjà vu mourir de vieillesse 27 de ses chiens.
A l’époque, ils avaient le sens du spectacle, Cloclo avait 4 Clodettes à demi nues, qu’on reluquait tous, à Gennevilliers les filles auraient tenu 4 minutes, là-bas si on porte une jupe, on se fait déjà défoncer. Et ils étaient sexy, Mike Brant débarquait sur scène liquette ouverte avec tous les poils dehors, après le concert, ça mettait 2h15 à sécher. En 2016 on a M. Pokora qui fait Bercy épilé tel un poulet de Loué, la seule différence est qu’il ne chante pas emballé dans une barquette.
Avant, le chanteur était un séducteur, un clin d’œil de Sacha Distel et les gens étaient moites, c’était le Macron de l’époque. Et puis ça butinait comme chez Maya l’abeille, un type comme Julio Iglesias, s’il avait pu mettre sous verre toutes les MST qu’il a eues, il ouvrait un musée, aujourd’hui à part Michel Sapin, le claqueur de culottes, cet état d’esprit est mort. Bref, avec Sacha, Mike, Cloclo, on se marrait, alors qu’avec Grégoire et Calogero, on reprend un Lexomyl.
Sur scène en janvier, ils seront accompagnés de 20 danseurs, soit 20 de plus que sur la tournée de William Sheller. Et donc le public va applaudir des images, c’est absurde, c’est comme si dansait devant le poster de Zahia en lui disant “Yes, vas-y bébé, séduis-moi”.