Nouvelles de France d’avril vient de sortir

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2 ÉDITORIAL
Radicalement, par Éric Martin

3 DÉBAT
Les conséquences politiques et sociales du darwinisme, par Dominique Tassot
Le créationnisme, ridicule et dangereux, par Thomas Rogier

7 COMPRENDRE
Tragédie de Smolensk : l’opposition polonaise demande l’intervention de la communauté internationale, par Olivier Bault

9 RENCONTRE
H16 : “Assurer une justice, une police et une armée efficaces, voilà le périmètre de l’État”

10 POING DE VUE
François Hollande et la nouvelle guerre civile, par Philippe Simonnot

(CAHIER DÉTACHABLE)
11 DÉLIT D’IM@GES

15 LE COIN DU CONTRIBUABLE, avec Contribuables associés

16 CULTURE
L’avenir du cinéma de droite, par François Préval

16 BLOG-NOTES
Mobilisations contre la dénaturation du mariage, par Michel Janva (Le Salon beige)
Nos héros d’Indochine, par Christopher Lings (Le Bréviaire des patriotes)

19 L’ÉCRAN, avec le site internet www.lecran.fr
Les films contemplatifs, par Raphaël Jodeau

21 SAUVONS L’ART, avec le collectif « Sauvons l’art ! »
La beauté est-elle un piège ? par Raphaël Jodeau

23 ZOOM SUR… avec l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique
Patrick Cohen

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19 Comments

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  • monhugo , 28 juin 2013 @ 20 h 36 min

    J’ai eu l’imprudence de m’abonner à la version papier. Il a fallu que je réclame à chaque fois pour recevoir quelque chose (mars, avril et mai). Nous sommes le 28 juin, et rien pour juin ! J’ose espérer recevoir un n° pour juin ! 40 euros pour vraiment pas grand chose. Qu’au moins, je puisse recevoir ce pas grand chose – 10 numéros promis, (dont je constate que vous ne faites plus la promotion, puisque c’est la couverture d’avril qui est sur le site, en montre !).

  • Riax , 1 juillet 2013 @ 17 h 47 min

    REPONSE A L’ARTICLE DE THOMAS ROGIER : LE CREATIONNISME, RIDICULE ET DANGEREUX

    Vous avancez l’argument selon lequel le créationniste « ignore qu’une cause première peut mettre en branle, à son service, des causes secondes. » Mais cet argument ne revient-il pas à jeter le bébé avec l’eau du bain, à savoir la création avec ce que vous croyez désigner sous le nom de « créationnisme ». La creatio ex nihilo – tout entière cause et tout entière cause première – ne peut pas s’appliquer à quelque chose qui lui préexisterait ; cela la ramènerait à n’être qu’une fabrication ou une interaction, et l’on se trouverait face au paradoxe suivant : seule la matière peut être créée ex nihilo, autrement dit seule la matière peut être créée, le reste ne pouvant qu’être fabriqué ou façonné. Qui plus est, au fait, dans l’absolu, qu’est-ce que la matière, sinon l’indétermination absolue, pour ne pas dire : rien ?

    Plus loin, vous avancez l’argument selon lequel le créationniste prétend à tort « qu’on n’a jamais observé l’apparition d’une nouvelle espèce par macroévolution ». Pour contredire cette position, vous ne faites que valoir des exemples de passage d’une espèce à une autre… à l’intérieur d’une même espèce (moustique, souris, tournesol) ! Aucun créationniste ne conteste que le couple humain originel se soit diversifié en différentes espèces (couple humain originel dont, au demeurant, la biologie moléculaire – à laquelle vous tenez sans doute – tend à prouver l’existence, si j’en crois quelques travaux de vulgarisation récent). Car ce mot d’ « espèce » (« eidos » en grec, qui signifie « aspect, forme ») n’est bien sûr pas sans pouvoir se prêter à un usage taxinomique et phylogénétique des plus ambigus. Darwin ne pouvait pas mieux dire : « Je ne discuterai pas (…) les différentes définitions que l’on a données du terme « espèce ». Aucune de ces définitions n’a complètement satisfait tous les naturalistes, et cependant chacun d’eux sait vaguement ce qu’il veut dire, quand il parle d’une espèce. Ordinairement, le terme « espèce » implique l’élément inconnu d’un acte de création distincte. Il est presque aussi difficile de définir le terme « variété » ; toutefois, ce terme implique presque toujours une communauté de descendance, bien qu’on puisse rarement en fournir les preuves. » (« De l’origine des espèces », II, GF, p. 91-92).

    Quant à votre « documentation de séries évolutives complètes menant d’une espèce à une autre, voire montrant l’apparition d’un organe », un créationniste ne peut que vous mettre sereinement au défi de la lui produire. Votre prétention est tout simplement porteuse d’une impossibilité : restaurer l’intégralité des conditions de la mutation et avec elle l’intégralité de la mutation… au lieu de faire valoir, comme vous le faîtes inévitablement, un éventaire fossilifère (végétal, animal et géologique) qui ne fait que prouver son incomplétude.

    Quant au terrain politique, puisque vous avez souhaité vous y engager, je vais faire de même. « Il serait politiquement suicidaire d’ajouter la négation de l’évolution, et la promotion de théories délirantes censées la concurrencer, aux revendications conservatrices » dites-vous. Sachez que les conservateurs n’ont pas besoin d’eux-mêmes pour se porter préjudices… ils ont les néo-cons (décidément, l’évolutionnisme est bien chimérique !), pour la plupart anciens gauchistes qui n’ont pas déserter leur propension au parasitage. On leur doit les guerres du Kosovo, d’Afghanistan et d’Irak, la promotion du « mariage » homosexuel… et la promotion de l’Intelligent Design.

  • Riax , 4 juillet 2013 @ 12 h 24 min

    Pour expliciter mon premier paragraphe :

    En supposant que Dieu crée des causes secondes, on suppose qu’il crée un mixte de matière et de forme, dans lequel la matière n’est pas absolument indéterminée (sans quoi il n’y aurait pas mixte, quelque chose ne pouvant être mélangé à rien), mais bien déterminée et, qui plus est, prédéterminée à une certaine forme – laquelle est, du même coup, prévue (prédéterminée en la matière). Sans création de ce mixte, les causes (secondes) n’auraient rien sur quoi s’exercer (autrement dit n’existeraient pas), à l’instant où, par ailleurs, elles ne peuvent pas être cause première, c’est-à-dire créer à partir de rien (« ex amorphou hulês » – « à partir de la matière indéterminée (ou informe) » – Sagesse XI 17 – autrement dit « à partir de ce qui n’est pas » – « ouk ex outôn » – Macchabées II 7 28, qui est la seule mention explicite de la creatio ex nihilo, dans la Bible : « ouk ex outôn epoiêsen ho theos » – « Dieu fit à partir de ce qui n’est pas »). Cette création de causes secondes se ramène paradoxalement à une création (que l’on pourra qualifier, quoique par pléonasme, de première) arrêtée (saisie) en cours, ce qui, bien sûr, ne se peut pas, dans la mesure où la création ex nihilo ne peut qu’être instantanée (complète dans l’instant), sauf à être d’abord (premièrement) ceci, puis (deuxièmement) cela, etc., autrement dit sauf à être aussi causes secondes. La « cause au moyen de laquelle » (qu’est la « cause seconde ») est antinomique de la création ex nihilo ; en conséquence de quoi, cette dernière ne peut pas en être la cause. A l’affirmation que « la création ex nihilo est tout entière cause première et tout entière cause », il convient ainsi d’ajouter, ou plutôt de préciser, qu’elle est « cause entière », autrement dit « cause unique ou suffisante », ce qui revient à la priver (sans qu’il s’agisse d’un défaut) de la qualité de première (« premier » impliquant « second »). La création ex nihilo a lieu au commencement (« en arkhêi » dit la Bible des Septante) et non pour commencer ou en commençant.

  • Riax , 4 juillet 2013 @ 14 h 14 min

    Correction :

    “ouk ex ontôn” et non “ouk ex outôn”.

  • Riax , 5 juillet 2013 @ 15 h 31 min

    « Dieu crée un mixte de matière et de forme, dans lequel la matière n’est pas absolument indéterminée » : ou encore, plus simplement, il ne crée que de la matière quelque peu déterminée (à l’image de la « soupe cosmique » dont parlent parfois certains astrophysiciens), matière ayant une certaine composition et un certain aspect – et donc une certaine forme – et étant prédéterminée à une certaine forme (ou certaines formes) différenciée.

    Les causes secondes dont nous avons parlé sont des causes censées s’identifier à une « création seconde » ; il ne s’agit pas des causes secondes qui s’identifient aux lois de la nature (comme, par exemple, la loi de la gravité ou la loi de la reproduction des êtres vivants) – qui est le sens le plus couramment donné au terme « causes secondes » – causes qui, au contraire de celles qui s’identifieraient à une « création seconde », sont faites pour assurer une permanence et une stabilité des formes créées, tout en permettant leur diversification, dans leurs propres limites, c’est-à-dire dans les limites de l’espèce (laquelle s’actualise à la fois dans la forme créée initiale et dans les formes qui en procèdent).

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