Roald Dahl, d’origine norvégienne, est né au pays de Galles en 1916. Malgré la mort prématurée de son père et les mauvais souvenirs des pensionnats, il connaît une enfance heureuse et aisée. À dix-sept ans, rêvant d’aventure, il part pour Terre-Neuve, puis devient pilote de chasse dans la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale. Encouragé par l’auteur C. S. Forrester, il se met à écrire des nouvelles pour adultes. C’est en 1961 qu’il se lance dans la littérature pour la jeunesse avec «James et la grosse pêche», imaginé pour ses cinq enfants, à qui il raconte chaque soir une nouvelle histoire. Il connaît son premier grand succès avec «Charlie et la chocolaterie» et, dès lors, ne cessera, jusqu’à sa mort en 1990, de signer des livres qui donnent envie de lire à des millions d’enfants. À ses yeux, le jeune lectorat est le public le plus exigeant. Il a d’ailleurs expliqué: «J’essaie d’écrire des histoires qui les saisissent à la gorge, des histoires qu’on ne peut pas lâcher. Car si un enfant apprend très jeune à aimer les livres, il a un immense avantage dans la vie.» Selon lui, il faut pour cela «avoir préservé deux caractéristiques fondamentales de ses huit ans: la curiosité et l’imagination».
En 2005, la Grande-Bretagne lui a rendu hommage en inaugurant The Roald Dahl Museum et en instaurant une «journée Roald Dahl» le 13 septembre, jour de sa naissance. 2016 est l’année du centenaire de sa naissance et verra son célèbre roman «Le Bon Gros Géant» adapté au cinéma par Steven Spielberg.