https://www.youtube.com/watch?v=OBxzFuemyy4
Délit d’images avait diffusé la vidéo de l’émouvant discours et plaidoyer pour la ruralité de Jean Lassalle devant l’AMF, diffusée par La (c)haîne parlementaire, que vous sponsorisez avec son doublon Public sénat, à grand frais. Cette vidéo a disparu! N’en demeurent que des extraits et bien sûr, les moins intéressants.
N’en demeure qu’une interview a posteriori sur Facebook…
Vous avez dit censure ou dictature?
Voici notre précédente introduction: “Quel pays sommes-nous devenu?”. Lors d’un remarquable discours devant l’Assemblée des Maires de France, Jean Lassalle, défenseur des territoires ruraux, a rappelé le triste sort de notre pays et dénoncé les prévarications dépouillant les contribuables.
A noter les rires de certains maires… quand Jean Lassalle évoque le sort tragique des agriculteurs français.
Devant plusieurs centaines d’élus de l’Association des maires de France réunis ce mercredi 22 mars à la Maison de la Radio à Paris, Jean Lassalle, maire de Lourdios-Ichère, dans les Pyrénées-Atlantiques et candidat à la présidence de la République, a appelé à “réhabiliter les communes” et “redonner aux maires la fierté qui leur est due”.
Une fois élu, a-t-il promis, il engagera un “grand projet campagnes de France et communes de France” et en fera une “grande cause nationale”. Ainsi s’agit-il, selon lui, de “remettre à la mode ces territoires, cet art de vivre.” “Ce n’est pas vieux, ce n’est pas périmé” a-t-il ajouté.
Abroger la loi NOTRe
Il a annoncé, par ailleurs, qu’il abrogerait la loi NOTRe, portant la nouvelle organisation territoriale de la République : “Je ne suis pas du tout pour essayer de mettre en avant le système qui vient d’être décidé au cours du dernier mandat”, a expliqué l’édile. “Je suis pour le mettre totalement à terre. Je ne veux pas, parce que j’ai trop de respect pour eux, que les préfets soient des garde-chiourmes pendant cinq ans”, a souligné Jean Lassalle avant d’ajouter : “Il faut réhabiliter les communes, il faut redonner aux maires la fierté qui leur est due.”
Et en finir avec l’intercommunalité
À un maire qui l’a interrogé sur l’intercommunalité, Jean Lassalle a répondu qu’il ne voulait plus “de ces grandes intercommunalités qui ne s’imposent absolument pas à nous et qui ne sont pas faites pour nous.” Et il a précisé : “J’ai beaucoup aimé la première génération de communauté de communes qui était un outil au service des communes.”
Au micro de franceinfo, Jean Lassalle a considéré qu'”à partir du moment où l’on accepte qu’il y a cinq candidats alors qu’il y en a onze de qualifiés de manière légale”, cela signifie, pour l’élu, qu’il y a des “candidats et des sous-candidats” : des maires et des “sous-maires”. Et donc, in fine, “des électeurs et des sous-électeurs”.
La “dernière dictature en date du monde”
“Depuis la chute du mur de Berlin, a encore assuré Jean Lassalle, depuis un match Giscard-d’Estaing-Mitterrand, je n’ai plus eu l’honneur de vivre une véritable campagne gauche-droite. Parce qu’à partir de notre modèle, nous avons laissé se mettre en place la dernière dictature en date du monde. Elle nous a dépossédé de tout aux niveaux des pouvoirs…” Aussi a-t-il terminé son allocution par un : “Mesdames et messieurs les maires, tenez bon !”
