Le biologiste Jean-François Bouvet l’affirme dans Le Nouvel Obs :
Les humains actuels sont – en moyenne, et d’une façon quasi fulgurante à l’échelle des temps biologiques – devenus plus grands, et plus obèses; ils vivent bien plus vieux; l’âge de la puberté s’abaisse, surtout pour les filles, alors que partout le sperme des garçons contient presque deux fois moins de spermatozoïdes qu’il y a quarante ans; ces mêmes garçons connaissent une diminution de… leur distance ano-génitale, celle qui sépare l’anus de la base postérieure des bourses, et constitue un indice de féminisation – tout comme la baisse concomitante du taux de testostérone, qu’attestent de nombreuses études; à force de vivre à l’intérieur, et de ne contempler que de proches écrans en guise d’horizons lointains, la proportion des myopes explose.
Notre flore intestinale se modifie au gré des aliments nouveaux, nous rendant inaptes à digérer les anciens – tout en multipliant les allergies. Ces bouleversements se produisent à une vitesse effarante. Même si nous avons peu «évolué», il devient impossible de soutenir que l’homme « moderne » n’a pas changé depuis le néolithique.
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