« Le nationalisme est une bonne chose. Emmanuel Macron, c’est la guerre. » László Toroczkai est vice-président du parti nationaliste hongrois Jobbik et maire de la commune d’Ásotthalom, à la frontière avec la Serbie.
En 2015, Ásotthalom était en première ligne de l’afflux d’immigrants clandestins dans l’espace Schengen par la route des Balkans. Avec Olivier Bault, correspondant à Varsovie de Réinformation TV L’entretien s’est déroulé à Varsovie où László Toroczkai était venu participer à la Marche de l’Indépendance organisée par les nationalistes polonais sous le mot d’ordre « Nous voulons Dieu ».
Certains extraits de cet entretien ont été publiés dans l’hebdomadaire polonais Do Rzeczy. Le vice-président du Jobbik s’exprime sur la situation critique qu’a connue sa commune lors du tsunami migratoire de 2015 et sur les bienfaits de la clôture frontalière qu’il avait demandée et qui a finalement été construite par le gouvernement de Viktor Orbán en dépit des protestations européennes. Il parle aussi des positions de son parti sur l’Union européenne et l’OTAN et vante les bienfaits du nationalisme et de la coopération entre nations souveraines, tout en mettant en garde contre la vision du président français Emmanuel Macron, jugée très dangereuse pour l’Europe. Pour László Toroczkai, le Groupe de Visegrád peut encore changer l’Union européenne et la rendre plus démocratique.