Opéraporno est à l’affiche du théâtre du Gymnase, à Marseille, avant le Rond-Point, à Paris. C’est de l’opéra car toute cette famille chante, c’est du porno car les personnages sont des obsédés sexuels de toute sorte, que les situations ont toutes à voir avec le sexe, que tous les tabous ou presque y sont explorés. Mais ce n’est pas du porno car les actes, nombreux, y sont simulés.
Ici, on ne fait pas l’amour, pour rester dans l’esprit de l’œuvre : “On baise.” Dans cette famille pas très ordinaire, on n’a qu’une obsession : copuler avec celui ou celle qui passe à la portée, qu’il s’agisse de la grand-mère, du fils, de la belle-mère et même, ô sacrilège, de l’épouse (évidemment nymphomane) ! Dans ce lumpenprolétariat du sexe, peu importe la morale pourvu qu’on ait la jouissance !