La participation de Marlouna à une émission d’ Hanouna pour promouvoir le grand débat national continue d’être critiquée. Christian Estrosi a commenté cette malencontreuse initiative, en dénonçant à juste titre une “gadgetisation de la vie politique”.
“J’ai de la sympathie pour les émissions de divertissement, mais là, on dépasse les limites. Si ‘Le Journal du Hard’ existait encore, peut-être que Madame Schiappa irait, je n’en sais rien”, a-t-il poursuivi au micro de Sud Radio. “Est-ce qu’on veut continuer à décrédibiliser la vie publique dans notre pays ou au contraire, la remettre dans la place qui doit être la sienne ?” s’est-il interrogé.
Attaqué sur Twitter après cette sortie, Christian Estrosi a présenté (à tort) ses excuses à Marlène Schiappa sur Twitter. “Si vous avez été choquée par mon interrogation je tiens à m’en excuser mais votre participation à une émission de divertissement contribue à décrédibiliser la vie publique”, a-t-il insisté.
L’ineffable Benjamin Griveaux a dénoncé des propos d’une “rare misogynie”, ajoutant “il y a là un sexisme avéré et manifeste”…
Aussitôt, l’autre jeunot atypique du gouvernement, celui qui fait mumuse avec les Gilets jaunes pour jouer au sympa du gouvernement.. Mounir Mahjoubi. a volé au secours de Marlouna: “Ces phrases balancées à Marlène Schiappa sont autant de gifles envoyées au visage de toutes les filles et les femmes qui les entendent.”
Comme il l’a précisé dans Paris Match, les femmes c’est pas son truc mais de là à ne pas s’apercevoir que La Schiappa est clivante, pour employer une expression de sa génération, et que pour maintes raisons beaucoup de femmes ne se retrouvent absolument pas dans sa féministe préférée voire la détestent. Que l’on ne parle pas de jalousie car La Schiappa, ce n’est ni Carla Bruni ni Audrey Tautou ni un Nobel de physique.
Mahjoubi aurait mieux fait de réfléchir avant de twitter… et de se demander pourquoi cette allusion au Journal du hard… La Schiappa a écrit un certain nombre de bouquins très osés voire très très osés, comme Osez les sexfriends, Les filles bien n’avalent pas, Sexe mensonge et banlieues chaudes, 150 endroits où avoir fait l’amour au moins une fois dans sa vie… certains sous le pseudonyme de Marie Minelli, ce qu’elle a toujours refusé de démentir une bonne fois pour toutes. Toutes les femmes écrivains n’ont pas envie de parler cul à longueur de livres… et les autres de ne parler que de ça.
C’est Schiappa qui s’est ainsi positionnée.
Toutes les femmes avec des jobs importants n’apparaissent pas trop peinturlurées, trop embijoutées et coiffées à l’ébouriffe, avec un look indigne de leur fonction.
Marlène a toujours fait preuve d’un évident manque de savoir vivre qui se manifesta, entre autres, dans sa lettre ridicule à Alain Finkielkraut, avec fautes de français et citation erronée à l’appui, sans oublier son refus de débattre avec l’éminent Franck Louvrier car il n’était pas “au niveau d’un membre du gouvernement”, etc. Toutes les invitées d’Hanouna ne se comparent pas à Galilée… Toutes les femmes ne sont pas suffisantes!
Parfois l’on se demande si ce poids lourd du gouvernement n’est pas une robote programmée pour répéter en boucle les éléments de langage que lui programment les communicants de l’Elysée, tant elle s’exprime sottement et passe son temps à glorifier le salarié Manu et sa Macronella.
Dans une tribune hilarante, parue dans le Huffington post, sa soeur aussi a dû voler à son secours pour nous expliquer combien c’était une fille formidable, en alignant des arguments majeurs et probants: “elle carbure au jus de pamplemousse, elle est “bio”, elle élève ses enfants “hors des stéréotypes de genre”, elle “a été suivie durant sa grossesse par un sage-femme homme”, etc.
La Schiappa a le féminisme stupide et très sélectif, ne s’attaquant avec véhémence qu’à des points de détail et demeurant silencieuse sur le reste. Si elle n’est pas robote, c’est une pantine macronisée! Elle est bobardeuse et totalement illogique. C’est Vincent Castagno dans le magazine Causeur qui l’a le mieux résumée: “Marlène Schiappa s’exprime à l’aide d’une voix sortie de la région supérieure des naseaux, émettant en continu des fréquences suraiguës qui pourraient être celles d’un violon démantibulé auquel il ne resterait plus qu’une corde. Le vacarme est éprouvant. D’autant qu’il arrive qu’il forme des mots qui eux-mêmes semblent former des phrases où l’on repêche çà et là ce qui pourrait bien être des idées. Le pêcheur débutant y débusquera sans difficulté des velléités néo-féministes et de vagues concepts marketing, flottant à côté de vieilles rengaines anti-islamophobes que suit la nuée de poncifs antichrétiens de rigueur. Surnagent aussi, dans cette mare sonore, ses conseils de savoir-vivre destinés aux femmes obèses, plus deux ou trois soupçons de pensée, peut-être davantage, que je n’ai pas réussi à identifier. Marlène Schiappa manipule théories et concepts avec la dextérité d’une Nabilla qui viendrait de recevoir un cours sur Michel Foucault”.
Marlouna aime se montrer, faire le show et l’a prouvé à maintes reprises par des guignoleries diversifiées que seul le salarié Manu peut tolérer de la part d’une secrétaire d’Etat, laquelle aurait été plus à sa place en “pom pom girl chargée de l’animation du conseil des ministres”. Toutes les femmes n’ont pas envie de se donner en spectacle et de se ridiculiser.
Mounir Mahjoubi, voila pourquoi c’est Marlène Schiappa qui est une gifle pour nombre de femmes!
Sybilline Bavastro