“Un tsunami de harcèlements, convenu à l’avance sur Facebook”!

Melanie Dittmer, l’une des responsables de Pegida  nous explique le traumatisme qu’a été le 31 décembre à Cologne et la prise de conscience qui s’ensuit.

— Que s’est-il précisément passé le soir du 31 décembre à Cologne et ailleurs ?

— Des hommes, abusivement dénommés « pauvres migrants », ont décidé de se regrouper dans les gares de nos grandes villes. Là ils se sont livré très exactement à une chasse aux femmes. A Cologne par exemple, certaines ont été cernées par une quarantaine de musulmans qui se sont livré sur elles à toutes sortes d’attouchements, elles ont été dévalisées, outragées, tout cela sous les crachats. On compte 650 plaintes de cet ordre pour Cologne, or il y avait un millier de « réfugiés » sur la place de la cathédrale adjacente à la gare… On doit prendre conscience du rapport entre le nombre de migrants présents et celui des victimes. Cela a été un tsunami de harcèlements, convenu à l’avance sur Facebook. C’est de la criminalité organisée. Pour le moment, aucun des coupables n’a été encore expulsé. Il y a au moins deux cas avérés de viols à Cologne. Ce n’est pas un chiffre officiel, il n’y en a pas. De nombreuses femmes n’osent pas parler. De plus les antifas se moquent des victimes sur Facebook, voire les menacent ouvertement comme cela s’est passé pour Selina [jeune femme de 26 ans, agressée et qui a témoigné à la télévision, ndlr].

— Comment sont perçus les responsables politiques qui ont caché l’affaire et presque donné tort aux victimes ?

— Les responsables politiques ont mis une muselière à la police et passé des consignes de censure de l’information en sous-main. C’est pourquoi nous demandons que le ministre de l’Intérieur de la région Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Ralf Jäger, soit viré. Il a sa part de responsabilité dans le désastre. Nous, les patriotes du parti Pro-NRW, avions prédit depuis des années que cela nous tomberait dessus. On s’est moqué de nous, on nous a condamnés. Maintenant le chaos est là. L’impossible maire de Cologne, Henriette Reker, est aussi coupable. Selon le ministère de l’Intérieur, elle a été très tôt au courant que les responsables des faits étaient des demandeurs d’asile. Cette vipère écolo a menti à sa ville de la façon la plus ignoble. Ce sont typiquement des clowns politiques. Quant au chef de la police et au porte-parole de la police de Cologne, ils ont remis leur démission qui a été acceptée. Ce ne sont que des boucs émissaires. Représentant Reker, la première magistrate en matière de mensonges, et le pire ministre de l’Intérieur, Jäger, ils sont passés à la trappe. Mais tandis que les responsables mentaient, les patriotes de leur côté avaient les moyens de réfuter leurs mensonges rapidement grâce aux réseaux sociaux, en apportant des preuves. Quelques policiers, restés muets mais pas si soumis aux autorités et ayant un reste d’honneur, ont fini par reconnaître comment cela s’était vraiment passé à la grande gare de Cologne.

— Ces agressions ont-elles changé l’opinion du peuple allemand sur les « réfugiés » invités par Merkel et l’Union européenne ?

— Il n’y a pas qu’à Cologne que les rapefugees [contraction des mots anglais rape, viol, et refugees, réfugiés, ndlr] ont montré leur vraie nature : ils ont fait de même à Weil-am-Rhein, Münich, Bielefeld, Flamersfeld, Stuttgart, Hambourg, et dans d’innombrables villes. Même dans mon coin, à Bornheim (à vingt kilomètres de Cologne), les rapefugees ont montré comment ils se comportent avec les femmes. Dans la piscine du complexe Aqua-Gymnastik, ils traînaient aux alentours du bassin et s’exhibaient en érection, importunant les baigneuses, proférant des insanités. Il y a eu six cas, après quoi le chef du service social de Bornheim, Markus Schnapka, a interdit de piscine tous les migrants mâles de plus de 18 ans. Quelques jours après, à la suite d’une véritable tempête médiatique, le malheureux chef du service social a dû faire machine arrière et retirer son interdiction. Maintenant, certainement, tous les réfugiés mâles sont tout amour, cela leur a servi de leçon et ils ne le feront plus. Quelle ironie…

— Les Allemands ont-ils pris conscience que Pegida a davantage raison que Merkel ?

— Pegida est enfin devenu crédible aux yeux de beaucoup. Nous avons été longtemps tournés en dérision dans les manifestations, maintenant personne ne rit plus de nos discours et de nos avertissements. Ce que nous avions annoncé a eu lieu. Les Allemands ont compris que les responsables politiques ne sont pas de leur côté. Ils voient les mensonges et leurs conséquences pour leurs filles, leurs petites-filles, leurs sœurs. Cette peur génère de plus en plus de manifs anti-migrants. Plusieurs fois par semaine, partout en Allemagne, on défile ; et on défilera dans les coins les plus paumés. Ce sont des citoyens lambda qui protestent et pas seulement « l’extrême droite » ou « les hooligans ».

— Dans quelle ambiance se déroulent ces manifestations Pegida ?

— Heureusement sans agressivité malgré les faits qui se sont déroulés à Cologne. Un vent de révolution flotte dans le bleu du soir quand les manifs démarrent. Les gens sont volontaires, prêts et de plus en plus désireux de regarder ce qui se passe en coulisses. Ils voient alors pourquoi nous devons accueillir tous ces musulmans : parce que les Américains capitalistes, une fois de plus, ont engagé des pays dans la guerre pour satisfaire leur impérialisme sauvage et l’agrandissement de leur territoire économique. Aussi, presque tous les participants des manifestations de Pegida sont anti-américains. Une anti-impérialiste ou anticapitaliste comme moi s’en réjouit, naturellement. Si le capitalisme carnassier cessait de s’accaparer brutalement le globe, les Nord-Africains et autres n’auraient aucune raison de venir en Europe.

Propos recueillis et traduits par Samuel Martin pour Présent

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