VIDÉO | Ces Français qui quittent la France pour réussir

Les Français sont de plus en plus nombreux à quitter France pour s’installer à l’étranger afin de pouvoir monter leur entreprise loin des lourdeurs de la fiscalité et de l’administration française. Le trio de tête des destinations de ces exilés ? La Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis. Reportage extrait du JT de 20h de France ce mercredi 22 janvier 2013.

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24 Comments

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  • Klodja , 24 janvier 2014 @ 7 h 39 min

    @la mesange: je vis en Australie et suis regulierement en contact avec des tahitiens et des caledoniens et tous se plaignent du cout de la vie la-bas et lorsqu’ils ont le cancer ou autre maladie grave…ils preferent se faire soigner en Australie histoire d’augmenter leurs chances de survivre. Xrayzoulou a raison le mariage homo est passe comme une lettre a la poste en Nouvelle-Zelande, en Australie nombreux sont ceux qui voudraient faire passer cette loi, mais pour l’instant ce n’est pas gagne et nous chretiens faisons ce que nous pouvons pour qu’elle ne passé jamais.

  • la Mésange , 24 janvier 2014 @ 8 h 58 min

    Merci Klodja !
    J’avais évidemment pensé à l’Australie, mais le coût de la vie (logement) est réputé exorbitant, et je crois qu’il encore plus difficile d’y obtenir un visa de séjour (travail) pour les plus de 30 ans, que cela n’est en NZ.
    De plus je dois emmener avec moi ma mère, la seule famille qui me reste, et qui est retraitée, et c’est aussi (d’après les textes officiels du moins) plus facile en NZ qu’en Australie.

    La NZ a quand même pas mal d’atouts :
    – elle est très loin de l’Europe et des E.U. où ça va “péter” sévèrement à un moment ou un autre,
    -c’est un pays beaucoup moins riche que l’Australie, donc coût de la vie plus bas,
    – elle n’a pas de dérive totalitaire comme les pays européens (lois mémorielles et anti-racistes, anti-machin, anti-truc,…..)
    – il n’y a pas de persécutions anti-chrétiennes à l’horizon dans ce pays…alors qu’en Europe, si.

  • ranguin , 24 janvier 2014 @ 10 h 00 min

    Le mieux c’est de quitter l’UR surtout lorsque l’on apprend çà :

    http://www.alterinfo.net/La-retraite-a-50-ans-avec-9-000-euros-par-mois-pour-les-fonctionnaires-de-l-UE-a-ete-approuvee-_a87160.html

    A vous de voir !!!!!

  • Synok , 24 janvier 2014 @ 10 h 20 min

    Comme je l’écrivais l’autre jour , si on apprenait aux enfants vraiment dès l’école primaire une ou 2 langues étrangères , nos lois sociales -sociétales (!) et économiques ( donc politiques ) seraient tout à fait différentes …
    Ma mère adoptive , italienne née à Paris en 1920 de parents immigrés italiens ( Rome et Sicile ) me disait toujours :
    une nouvelle langue tous les 10 ans … c’est ce que j’ai fait ( in situ )mais je suis toujours restée domicilée en France , je tente de tenir le coup !
    Bref !

  • Synok , 24 janvier 2014 @ 10 h 22 min

    Aujourd’hui il faut apprendre pour les jeunes :
    l’anglais bien sûr ( obligation )
    le russe
    l’espagnol et le japonais ( avec les kanjis ) …
    qu’en pense Papa ?

  • François DESVIGNES , 24 janvier 2014 @ 10 h 44 min

    Le reportage confond “expatrié”, “émigré” et “exilé”.

    L’expatrié :

    La mondialisation a obligé la jeunesse à s’expatrier pour sa formation (stages) ou son plan de carrière (implantation à temps à l’étranger). Cette expatriation n’est pas spécifiquement française et sinon dans leur poche, dans leur coeur, l’expatrié, jeune donc, a toujours son billet de retour avec lui.

    L’émigré :

    Souvent un expatrié “qui a perdu son billet de retour” (ou l’a brûlé) qui décide pour des raisons mi économiques-mi familiales et/ou culturelles de prendre racines “abroad”. Il sait pour s’être bien acclimaté dans son pays d’accueil, qu’il n’aurait aucun intérêt à revenir en France où plus grand monde ne l’attend et où la France qu’il a connue (et aimé) n’existe plus ou moins.Il a entre trente et quarante ans, le plus souvent marié, ses enfants ont le français pour…..deuxième langue ! Leur nombre n’a cessé de croitre a proportion de la paupérisation de la métropole ; ils sont littéralement immigrés phénomène encore inconcevable il y a trente ans.Leur retour est, contrairement à ce que soutient la video, très hypothétique : il ne pourrait intervenir qu’au jour d eleur retraite (…) et sans leurs enfants (!!!). C’est donc faux : ils ne reviendront jamais.

    L’exilé

    C’est le plus vieux des trois. C’est aussi le plus riche, en capital ou en expérience ou les deux (du fait de sa vieillesse). Lui n’est pas partie pour cause économique mais “pour respirer”. On dit souvent qu’il part pour des raisons fiscales ce qui sans être faux est réducteur : il veut bien payer des impots et il les a payés pendant des années mais plus “pour ces gens là”. Il va les payer ailleurs (parfois aussi cher) mais dans des pays qui moralement lui ressemblent. Là dedans vous avez de tout : des royalistes, des anarchistes,des gaullistes, des libres penseurs, des chefs d’entreprise, des chercheurs, des écrivains, des artisans.Un ou deux artistes aussi. Ils ont deux points communs : ils ont tous un métier ou une expertise exportable.Ils aiment leur France plus que l’argent. C’estd’ailleurs , souvent pour ne pas la voir (se) défigurer, leur France, et pour “respirer” qu’ils ont préféré s’exiler quitte à perdre leur argent.(car beaucoup le perdent dans cette aventure, s’agissant d’une aventure)

    Des trois catégories, ceux-ci sont mes préférés : ils ont raison de dire sue Sodome est irrespirable et que le salut de notre âme, pour ceux qui en ont encore une, vaut plus que le sauvetage du capital que de toute manière Sodome nous volera.

    D’ailleurs, par amour pour sa chérie, il vaut mieux la quitter quand la lèpre ne l’a pas encore tout à fait défigurée plutôt qu’en restant à son chevet lui ajouter à la douleur de sa maladie, la douleur de la honte d’avoir à afficher le spectacle de sa déchéance.

    La dernière chose que je voulais dire concernant les différents cas de départ c’est que partir coûte cher deux fois :

    -1/ C’est très dur de partir, surtout quand on sait que pratiquement on ne reviendra pas, et les belles plages ne sont belles qu’en vacances.Tous ceux qui sont partis ont rentré leurs larmes au décollage de leur’avion à Roissy, pour les verser la nuit sur leur oreiller en terre étrangère. C’est un déchirement qu’on cicatrise avec les années . Mais la cicatrice reste : si on demande à un exilé ce qu’il reprocherait le plus à ses ennemis, sa réponse sera toujours : “ils m’ont volé mon pays”.

    – 2/ Le prix de l’exil, c’est la pauvreté lato sensu, l’humilité. Vous passerez par cette case, au sens propre ou figuré. Avant quand on s’exilait c’était pour tenter sa chance dans les colonies (…) mainteannt, quand on s’exile, c’est pour repartir en terre hostile. Ceux qui disent que c’est facile ou lucratif mentent : c’est dur. Et lucratif que pour quelques uns après bien des efforts.

    Donc une video …. d’une vérité….tronquée….

    Salutations sincères de Malaisie.

  • V_Parlier , 24 janvier 2014 @ 14 h 35 min

    Et quand la France sera en faillite, d’où viendra l’argent pour faire tourner les DOM TOM? Croyez vous que tout continuera de fonctionner tout en maintenant un régime fiscal à la Monaco? (Parce-qu’à Monaco les rentrées d’argent hors recettes fiscales, çà doit être autre chose que la Réunion…). Finalement, les combats politiques si acharnés ne vont pas bien loin face à une recherche de confort à court terme par l’obtention de privilèges que d’autres citoyens n’ont pas…

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