Un Français sur deux dit ne plus hésiter à revendre ses cadeaux de Noël, selon une étude ParuVendu. En tête des cadeaux les plus cédés, les vêtements et les outils de bricolage.
Entre pannes d’inspiration, hésitations de dernière minute et soucis de respecter son budget tout en faisant plaisir, la recherche du cadeau de Noël idéal pour les proches vire souvent au casse-tête. Avec parfois à la clé quelques déceptions, alimentant le phénomène de revente.
Selon une étude Odoxa pour Smartbox, 62% des Français déclarent éprouver des difficultés à trouver une idée cadeau pour leurs proches à Noël. Chaque année, on constate souvent un écart important entre le cadeau souhaité et celui effectivement reçu. Alors dès le 25 décembre, les Français se jettent sur les sites de revente. Ils sont d’ailleurs «presque un sur deux à se dire décomplexé» et à ne plus hésiter à revendre leurs cadeaux, selon une étude ParuVendu.
Alors qui sont ces revendeurs? 70% des cyber-vendeurs ont entre 25 et 34 ans, explique l’étude. Les hommes sont plus nombreux à remettre leurs cadeaux sur le marché, avec 54% contre 49% de femmes. 18,5% de ces revendeurs viennent d’Ile de France. Les vêtements caracolent en tête des cadeaux les plus décevants et sont revendus à 13,6%. Les outils de bricolage (11,2%), la décoration (8,8%), les bijoux (5,7%) et les jeux vidéos (5,3%) complètent le top 5.
Pour éviter ce genre de désillusion, les Français se tournent vers la location. «C’est devenu un réel nouvel usage», explique Alexandre Woog, directeur du site de location entre particuliers e-loue. «Dès le 25 décembre, le site enregistrait plus de 2000 nouvelles annonces d’utilisateurs qui ont mis leurs cadeaux de Noël en location», précise e-loue.
L’attachement sentimental est la première raison évoquée par les utilisateurs qui revendent. «Ils sont déçus de leur cadeau mais comme c’est sentimental, ils ne veulent pas le revendre», explique le site de location. Le gain d’argent pour un produit qu’ils n’utiliseraient pas est le deuxième motif principal. «C’est un bien qu’ils ne vont pas utiliser tous les jours. Autant le partager et gagner de l’argent en le louant», rajoute le site. En 2014, 600 millions d’euros ont d’ailleurs été dépensés pour des cadeaux qui ne plaisent pas.