Un film de guerre réussi !
En 1998, Il faut sauver le soldat Ryan sortait sur nos écrans. Grâce, notamment, à sa scène de débarquement à Omaha Beach, il marquait nos esprits et rejoignait Le Jour le plus long au panthéon des films sur la Seconde Guerre mondiale. Fury est peut-être leur digne successeur.
En Allemagne, en avril 1945, les Américains progressent. L’équipage du char M4 Sherman baptisé « Fury » porte les stigmates de la guerre. L’un des membres, mort au combat, est remplacé par le jeune Norman, dont nous allons suivre l’évolution. Sous le commandement de « Wardaddy » (Brad Pitt), il va apprendre le sens de responsabilités terribles et quitter l’enfance. Au cours de l’une de ses missions, « Fury » se retrouve isolé face à l’ennemi. Se pose alors la question : « fuir ou mourir ? ».
Jamais un film n’avait montré ces machines de guerre avec autant de précision et de réalisme, les batailles entre tanks sont impressionnantes et chaque coup de feu fait frissonner le spectateur. Quelques scènes sanglantes rebuteront les plus fragiles.
Le scénario, assez simple, n’est toutefois pas manichéen et présente parfois des Allemands sous un jour positif. Les soldats américains, eux, ne sont pas angélisés.
Shia LaBeouf, qui joue un technicien surnommé « La Bible » de par sa foi, a avoué s’être converti au christianisme pendant le tournage. D’origine juive, il fut aidé par Brad Pitt et même par le réalisateur David Ayer dans son cheminement. Cette anecdote démontre l’implication d’un casting convaincant, qui fait de Fury bien plus qu’un simple film de guerre. A voir au plus vite !
Lu dans Présent