Le Jobbik hongrois est décidément un parti qui semble ne jamais faire comme les autres. Dans le cadre de la campagne des législatives du printemps 2014, le président du parti nationaliste hongrois Gábor Vona a entamé une tournée de… travaux volontaires.
Enseignant d’histoire de formation, il s’est porté volontaire pour effectuer des « petits boulots ». Son objectif est de mieux connaître la vie quotidienne des travailleurs hongrois en étant proche d’eux durant une journée entière de travail. La semaine dernière, il a travaillé une journée dans la restauration en tant que serveur. Cette semaine, il s’est rendu à Gyöngyöspata, municipalité contrôlée par le Jobbik et qui a imposé le travail obligatoire pour les populations (notamment tziganes) bénéficiaires des allocations minimales, et participé aux travaux agricoles de la commune.
Il a déclaré dans un reportage de la webtélévision Nemzeti 1 que les populations Roms, lorsqu’elles sont incitées exercer un travail et gagner leur vie honnêtement, peuvent s’intégrer à la société hongroise, et rappelé que le Jobbik ne cherche pas à distinguer les gens en fonction de leur origine ethnique mais en fonction du fait qu’ils fassent parti du camp des « constructeurs » ou des « destructeurs ».
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