Le rap islamique anti-blanc : premier pas vers le jihadisme ?

Depuis quelques semaines, des associations anti-racistes, dont la LICRA, des politiques, et même des médias ont dénoncé les appels à la haine du rappeur (jusqu’à peu inconnu) Nick Conrad, devenu célèbre en autoproduisant un clip où il appelle à “ pendre les bébés  blancs ”. L’homme va être jugé pour “ provocation au crime ”, sans toutefois que l’aggravant de racisme anti-Blancs soit retenu. Mystère de l’antiracisme à sens unique et du deux poids deux mesures politiquement correct ?

Quelques mois plus tôt, c’est le rappeur islamiste Médine qui avait provoqué un scandale lorsqu’il avait annoncé une série de concerts au Bataclan. L’homme n’a initialement pas tenu compte de la requête des familles des victimes qui ont demandé l’annulation des concerts, d’autant que l’un des tubes du rappeur appelle à « crucifier les laïcards », ce qui rappelle la rhétorique des djihadistes. Médine a même posé fièrement en photo autour du titre d’un de ses tubes Jihad et d’un sabre d’Allah. Il a fini par annuler ses concerts du Bataclan sous la pression d’avocats de victimes, notamment maître Philippe de Veulle, et d’associations qui ont porté l’affaire sur les réseaux sociaux. Toutefois, les appels à massacrer les Gaulois ou les « mécréants », présents dans les tubes et clips de nombreux autres rappeurs ne sont ni isolés ni dénués de conséquences. Il suffit de voir les comportements violents de tant de rappeurs dans leur vie privée ; de scruter leurs positions pro-islamistes, puis de suivre le parcours de nombreux rappeurs ou fans de rap devenus djihadistes pour se convaincre de la menace de ce « cool jihad rap » dont on semble prendre conscience, après des décennies de banalisation et de starification « d’artistes ». D’évidence, leurs multiples incitations à la haine et à la violence la plus barbare constituent, aux côtés des embrigadements en prisons, des réseaux sociaux et des embrigadements des prédicateurs salafistes, des terreaux  d’incubation du jihadisme. Bref, une « culture du jihad » que nos pouvoirs publics, au prétexte de ne pas brider la « liberté artistique », n’ont pas voulu combattre par l’application stricte de la loi. Quelques morceaux choisis permettront de prendre la mesure de la menace.

Le nouveau bréviaire de la haine anti-Gaullois, anti-blancs, anti-Flics, anti-« Mécréants », etc.
Le cas de Nick Conrad est loin d’être isolé. Le groupe « 113 » n’a rien à envier non plus à Conrad ou Médine, lorsqu’il appelle à frapper du flic et à haïr les Français : « J’crie tout haut : j’baise votre nation. L’uniforme bleu, depuis tout p’tit nous haïssons. On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu’y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, Du commissaire au stagiaire : tous détestés ! A la moindre occasion, dès qu’tu l’peux, faut les baiser. Bats les couilles les porcs qui représentent l’ordre en France »… Un autre groupe rap au nom très explicite, « Sniper », qui se réclame d’une « lutte anti-système » (d’où la sympathie d’une certaine gauche radicale), ne masque pas plus son racialisme haineux quand il appelle — bien avant Nick Conrad — à « pendre » les Gaulois, à « caler » les flics ou Le Pen. Dans le tube sans ambiguïté « Nique le système », le groupe encourage carrément à la guerre civile (annoncée par Zemmour et redoutée par l’ex-ministre de l’Intérieur Gérard Collomb) : « Niquer l’système, ils auront le feu car ils ont semé la haine, qu’on les brûle, qu’on les pende ou qu’on les jette dans la Seine, elle cherche à brûler nos racines, mais y’a des soldats, des vrais guerriers dans l’ghetto. J’aimerais être dans la peau de ce flingue tenu dans la main d’un beur qui se verrait caler Le Pen… ». Dans un autre morceau intitulé « La France », Sniper appelle à « exterminer les ministres et les fachos. La France est une garce et on s’est fait trahir ( …). Les frères sont armés jusqu’aux dents, tous prêts à faire la guerre (…). Bientôt à l’Élysée des Arabes et des Noirs au pouvoir. Faut que ça pète ! Frère je lance un appel, on est là pour tout niquer. La France aux Français, tant qu’j’y serai, ce serait impossible. Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever. Faut leur en faire baver v’la la seule chose qu’ils ont mérité (…), j’aimerais les faire pendre. Mon seul souhait désormais est de nous voir les envahir. » Cette conclusion a le mérite d’annoncer la couleur…

Du côté du groupe « Smala », l’extrait de la chanson « Meurtre légal » mérite tout autant le détour : « Quand le macro prend le micro, c’est pour niquer la France. Guerre raciale, guerre fatale, oeil pour oeil dent pour dent, organisation radicale, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers (Français, ndlr) c’est toi qui perds… Flippe pour ta femme tes enfants pour ta race… On s’est installés ici c’est vous qu’on va mettre dehors ». Ces appels à tuer des policiers sont aussi directs dans la chanson « Violence/délinquance » du groupe « Lunatic », qui se félicite lui-même d’inciter à la violence : « J’aime voir des CRS morts. J’aime les pin-pon, suivis d’explosions et des pompiers. Un jour j’te souris, Un jour j’te crève. J’perds mon temps à m’dire qu’j’finirais bien par leur tirer d’ssus. Lunatic dans la violence incite. » Écoutons de même le groupe « Salif », dont l’une des chansons au racialisme décomplexé commence tout aussi fort : « Allez-y, lâchez les pitts, cassez les vitres, quoi. Rien à foutre, d’façon en face c’est des flics. C’est U.N.I.T.Y., renoi, rebeu, babtou, tway. (…) les villes sont à chier, les vitres sont cassées, les keufs sont lynchés, enfin, ça soulage, Faut que Paris crame. Ce soir à mort Le Pen, On redémarre la guillotine, pire qu’à Djibouti. Poitiers brûle et cette fois-ci, pas de Charles Martel. On vous élimine, puisque c’est trop tard. La France pète, J’espère que t’as capté le concept… »

Haine anti-occidentale islamiste et terrorisme jihadisme banalisés par la culture hip-hop
Alors que de nombreux djihadistes islamistes voient la musique hip-hop/rapde manière négative en raison de ses origines occidentales, nombre de chansons rap sont malgré cela criblées de contenus pro-islamistes aux connotations identitaires et/ou pro-jihadistes. De nombreux terroristes islamistes patentés ont même embrassé la culture hip-hop ou « gangsta » (rap violent pro-gangs) pour attirer des Occidentaux vers leurs organisations islamistes. Ce phénomène, désormais indéniable malgré les tentatives de dénégations, justifications ou banalisations des « sociologues des arts dissidents », est communément  appelé le « Cool Jihad ». Tout un programme. Il comprend la musique, les vêtements, les magazines, les vidéos et autres supports qui vantent le jihad, son environnement, ses postulats anti-occidentaux, d’une façon directe ou indirecte, sous couvert de « culture transgressive » et de « provocations artistiques ».

Certes, les instruments de musique sont formellement interdits dans l’islamisme radical, puisque seuls les nashids (chants religieux sans instruments) sont autorisés par les jihadistes/salafistes de Daech ou d’autres mouvements comme les Chabbabs, Al-Qaïda, Boko Haram. Toutefois, certains islamistes l’utilisent comme levier de mobilisation. Le phénomène du passage à l’acte jihadiste d’anciens rappeurs n’est donc pas le fruit du hasard ou contre-nature. Il est apparu en 2004, durant les guerres d’Afghanistan et d’Irak, notamment avec le tube « Dirty kuffar Di-Gihad»(« sale mécréant, jihad digital»), des rappeurs britanniques Sheikh Terra et le Soul Salah Crew, qui fait l’apologie d’Oussama ben Laden et du massacre du 11 septembre 2001 et ses 3000 morts. Le clip commence par un reportage de CNN montrant des soldats américains qui se réjouissent d’avoir tué une cible. Les rappeurs, Coran et arme en mains, chantent sur le refrain de Never Leave You, de Lumidee, afin de souligner leur soif de vengeance… Citons des paroles dénuées de toute ambiguïté : « Respect au Hamas et au Hezbollah / Le Crew Oussama ben Laden resplendit autant qu’une étoile filante / Autant que la façon dont on a détruit les deux tours – ah ah ! / Reagan était un sale mécréant / Tony Blair est un sale mécréant / M. Bush est un sale mécréant / Jetez-les au feu. » La vidéo aura un immense succès sur le Net et les réseaux sociaux du monde entier. Le tube se vendra même en masse dans des mosquées parmi les jeunes. Mohammed al-Massari, un activiste islamiste saoudien basé au Royaume-Uni, affirmera ainsi au Guardian : « Je ne connais pas de jeune musulman qui n’a pas vu le clip. Il était diffusé partout. Tout le monde à la mosquée le réclamait… » Les auteurs ont depuis composé By Any Means Necessary, générique du documentaire « Malcom X : Prince of islam ». D’autres de leurs tubes participent de l’apologie du terrorisme islamiste :  « The Torture Question » (La question de la torture), « Son of Al-Qaida » (Fils d’al-Qaïda) ou encore « Hamas » (mouvement terroriste palestinien).

Ex-rappeurs néo-jihadistes : de « Jihad John » à « Deso Dogg »
Rien d’étonnant donc à ce que nombre de djihadistes ayant rejoint Al-Qaïda ou Daesh depuis les années 2000 soient des fans de rap ou même d’anciens chanteurs rap. Le plus célèbre d’entre eux est Abdel-Majid Abdel Bary, alias « Jihadi John » (son surnom djihadiste), et alias L. Jinny (son nom d’artiste). C’est notamment lui qui décapita en Syrie au nom de l’Etat islamique les sept journalistes et travailleurs humanitaires occidentaux James Foley, Steven Sotloff, David Haines, Alan Henning, Peter Kassig, Haruna Yukawa Kenji Goto… Né en 1990 à Londres, cet Anglo-égyptien, qui n’était d’ailleurs ni malheureux ni pauvre mais qui grandit dans le quartier chic de Maida Vale, était lui-même le fils d’un ex-bras droit d’Oussama ben Laden : Abdel Barry ! Au départ versé dans la musique rap, ses tubes ont été diffusés par la BBC et le show-biz londonien bien-pensant malgré cet inquiétant pedigree. Alors nommé « L. Jinny », le rappeur islamiste donna même des concerts avec des grands noms du hip-hop. Il fut fanatisé au contact du prédicateur londonien Anjem Choudary, connu pour avoir vanté Daech à la barbe des autorités anglaises passives et pour avoir publiquement qualifié les caricatures de Charlie Hebdo d’« acte de guerre méritant représailles »… Dans son dernier album, L. Jinny, bientôt devenu Jihadi John, promet de « venger » son djihadiste de père après que ce dernier ait été arrêté par le police britannique : « Donne-moi la fierté et l’honneur de mon père / Je jure que le jour où ils sont venus le chercher, j’aurais pu tuer un flic ou deux. » Après avoir rejoint en Syrie (juillet 2013) la cellule des bourreaux de Daech chargés d’exécuter des otages occidentaux, Jihadi John posta sur Twitter une photo le montrant avec dans sa main la tête décapitée d’un soldat syrien… En 2006, déjà, un autre rappeur islamiste, Aki Nawaz, membre du groupe « Fun-Da-Mental », fit sa profession de foi djihadiste dans l’album « All is War (The Benefits of G-had) » (« Tout est la guerre, Le bénéfice du Jihad »), en comparant « cheikh Oussama ben Laden » à Che Guevara puis, dans le morceau « Cookbook DIY» (écrit en référence au livre The anarchist Cookbook), il expliquait comment fabriquer une bombe artisanale en faisant le récit d’un kamikaze… La mise en ligne du clip pro-jihadiste suscitera un scandale puis une demande d’interdiction formulée (en vain) par deux membres (seulement) du Parlement britannique. Cela ne fera qu’augmenter l’immense succès de la vidéo sur le Net et les réseaux sociaux.

Le plus connus des ex-rappeurs et ex-voyous reconvertis dans le djihadisme est sans aucun doute le germano-ghanéen Deso Dogg (Denis Mamadou Cuspert), alias Abu Talha al-Almani, alias Abou Maleeq, qui rejoignit Daech en 2014. Avant de franchir le Rubicon djihadiste, il fit partie du groupe de rap « The Black Triangle ». C’est au contact de Pierre Vogel, le plus célèbre prédicateur islamiste d’Allemagne, qu’il se radicalisa. Après avoir abandonné la musique en 2010, Deso Dogg a cofondé le groupe djihadiste « Millatu Ibrahim » interdit par les autorités allemandes, et est passé du rap islamiste aux Nashid. Ceci lui a valu d’être accusé par la justice d’avoir influencé Arid Uka, responsable d’un attentat en 2011 à l’aéroport de Francfort. En août 2013, Cuspert, alias Abou Talha est aperçu dans une vidéo de l’Etat Islamique dans laquelle il tient une tête décapitée dans sa main comme Jihadi John.

Citons également Douglas Arthur McCain, l’ex-basketteur et ancien aspirant rappeur américain, Fadel Chaker, chanteur de variété libanais surnommé le « roi de la romance », que l’on retrouva en Syrie, ou encore l’Américain Omar Shafik Hamaami, qui rejoignit le groupe islamiste somalien des Shabaab en 2006. Avant sa mort, il posta sur YouTube des nashid pro-djihadistes. Dans son tube « Make Jihad with me et Blow by Blow », il chante : « Attaquons l’Amérique dès maintenant. La victoire ou le martyr ! (…) Bombe par bombe, explosion par explosion, le passé glorieux reviendra. » Ces rappeurs ont à leur tour inspiré d’autres rappeurs jihadistes : un jeune Kosovar aurait par exemple été inspiré par les paroles de Deso Dogg pour tirer sur un autobus militaire américain à Francfort.

Le rap islamiste français ou « cool jihad » n’est pas en reste
Quant à Booba, le célèbre rappeur français également connu aux Etats-Unis, qui s’est illustré en septembre 2018 lors d’une bagarre entre son « clan » et celui du rappeur rival Kaaris, dans l’aéroport de Roissy, est lui aussi l’auteur de chansons d’une rare violence qui n’a étonnamment jamais fait l’objet de condamnation, l’artiste prétendant être attaché à un « islam modéré » et affirmant, comme Nick Conrad, manier « l’ironie » et la « dérision ». En fait, ce rappeur qui ne plaisante pas autant qu’on le dit quand on observe ses actes de violence, a créé un double pont, entre le rap afro-centré et le « rapislamisme », puis entre les Etats-Unis et la France. Dans le morceau « Porsche Panamera », le rappeur présente sans complexe le terroriste franco-algérien Mohamed Merah, auteur du massacre de militaires et de jeunes enfants juifs en 2012 entre Toulouse et Carcassonne, comme un homme qui poursuit une « cause » et qui serait béni par Dieu pour sa violence : « On canarde tout pour une cause, Mohamed Merah », « Allah y rahmo Dieu ait son âme car seul le crime paie », « Bang dans vos têtes, on vous rafale on a l’seum comme Merah »… Dans un autre tube (« Le Bitume avec une plume », 2002), il déverse une haine qui ne ressemble pas beaucoup à de l’humour et qui est clairement politisée : « Quand j’vois la France les jambes écartées j’l’encule sans huile. (…) Alors Nadine Morano c’est le Ku Klux Klan et Booba, c’est Rimbaud, c’est ça ? ». Tout aussi subversif, le groupe Lunatic glorifie dans un de ses tubes, « Temps mort » , à la fois Allah et les Palestiniens, puis il annonce sur un ton on ne peut plus menaçant et martial, une guerre civile ethno-religieuse. Lunatic conspue en effet de façon explicite et décomplexée les Français, l’Église catholique, les « porcs » mécréants, dans des termes d’une extrême vulgarité, bien qu’associés à des références religieuses. Il invite surtout à « venger » l’Afrique en « enculant la France » : « Allah à Toi seul l’homme doit toute son adoration. (…) On a pas oublié, l’or que le Pape porte au cou est celui qui nous a été pillé. Allô c’est B2O encore en chien d’chiennes, les hyènes ressentent la tumeur et moi j’suis d’humeur palestinienne. Qui veut la paix, prépare la guerre, j’te l’rappelle… Vote pour emmener les porcs à la morgue. Eh négro ! C’est l’heure d’manger. Brûler leur sperme en échantillons, souder leurs chattes. J’suis pas le bienvenu, mais j’suis là,(…) j’suis venu manger et chier là ». La chanson, d’une violence inouïe, appelle carrément à tuer des policiers et à violer la France, les « chiennes » de Françaises citées plus haut : « Quand j’vois la France les jambes écartées j’l’encule sans huile. Z’ont dévalisé l’Afrique… J’vais piller la France. Tu m’dis « la France un pays libre » (…) attends-toi à bouffer du calibre.  J’rêve de loger dans la tête d’un flic une balle de G.L.O.C.K ». Une autre chanson, « Mauvais Oeil », mérite également l’attention. Non seulement elle véhicule ce même ressentiment francophobe sous couvert d’anti-colonialisme revanchard, mais elle incite carrément à commettre des attentats, ce qui revient à faire l’apologie de Daech ou Al-Qaïda : « Les colons nous l’ont mis profond, à l’envers on va leur faire. On est venu récupérer notre dû. Dans vos rues on va faire couler votre pus. Attends toi à plus d’un attentat ici en France, loin des ambiances « pétard » 14 juillet. Microphone ouvert et nos actions s’amorcent féroces. A.L.I., Booba, Lunatic, Hauts de Seine, on te saigne ». Encore plus explicite, la chanson « Guerre/Jihad » est une apologie pure et simple de la sécession territoriale, de la guerre urbaine et du pillage des biens des mécréants : « On repartira avec leur argent, leur sang et leurs pes-sa (sapes=fringues). La France n’est pas territoire neutre. Mes troupes sont mobilisées. Ils ont leurs paradis fiscaux. Nous à défaut on impose nos lieux de non-droit. Et si c’est ça qu’ils veulent on va s’armer et s’entourer d’Khos ». Dans leur opus « Islam », tout aussi évocateur, les rappeurs défendent l’idée subversive qui consiste à être à la fois des bons musulmans pratiquants et des délinquants ne reconnaissant que la loi divine de la Charia et rejetant celle des non-musulmans. Ceci rappelle le profil de nombreux terroristes européens abreuvés depuis la tendre enfance au rap haineux anti-occidental qui prépare plus qu’il n’empêche la perméabilité aux discours des jihadistes. Ceux-ci savent en effet récupérer les marginaux aptes à la violence issus des quartiers sensibles à dominante afro-musulmane : « Mais on reste pratiquants, délinquants. Nos psaumes récités par nos mômes de cité à cité. Nique la justice. Y’a qu’Dieu qui peut me juger. Rien qu’j’dors plus, sur cette terre de colons impurs. L pour ma Loi suprême représentée par le I Islam ».

Impunité pour le rap anti-Blancs et pro-jihadiste, tolérance zéro pour ses opposants
Comme les autres groupes précités, comme Nick Conrad ou Booba, les deux chanteurs vedettes de « Lunatic » n’ont jamais été accusés de « racisme » ou d’incitation à la haine envers les non-musulmans. Leurs albums, qui fanatisent des milliers de djihadistes potentiels dès l’adolescence, se vendent bien et sont promus par les grands médias, librairies, Fnac, Virgin, Amazon et moult réseaux sociaux. En revanche, les groupes identitaires français pro-chrétiens, pro-armée ou anti-islamistes, comme « Légion 88 », « Bunker 84 », ou « Snix » sont interdits à la vente dans ces mêmes lieux « autorisés » à pire qu’eux et plus violents qu’eux ! Ce deux poids deux mesures dans la « vigilance » n’est pas étonnant et il découle de la logique même de la doxa dominante « cosmopolitiquement correcte » qui consiste à ne rien pardonner aux siens mais tout à ses ennemis puisque notre civilisation judéo-chrétienne-blanche-européenne serait la « pire de toutes »… Ainsi, de même que Zemmour, Bensoussan ou votre serviteur ont été traînés en justice pour des propos « islamophobes » (pourtant argumentés et étrangers à toute haine ou violence), les vrais appels aux meurtres barbares de ces groupes qui annoncent clairement la couleur raciale et jihadiste de leur projet de guerre civile, n’ont jamais été censurés et n’ont presque fait l’objet de poursuites pénales. Exemple qui mérite son pesant d’or : c’est la « Ligue de défense noire africaine » (LDNA) dont est membre le rappeur Gucci-G, qui a récemment obtenu de Facebook que la page de Génération identitaire soit fermée après le blocage par celui-ci du col de l’Échelle (entre l’Italie et la France) où passent les migrants illégaux. Pourtant, Gucci-G chante des énoncés clairement anti-chrétiens, comme par exemple: « Moi j’préfère le Coran, nique le pape et l’Église »… Rappelons que cette Ligue (LDNA) a également tenté empêcher la réédition d’un ouvrage de Blaise Cendrars, qualifié de « négrophobe », alors qu’il s’agit d’une œuvre pleine de compassion. La LDNA est quant à elle clairement une secte suprémaciste noire pro-islamiste qui utilise le vecteur du rap identitaire du genre black-muslim pour fanatiser des adeptes en vue d’une lutte raciale vindicative et haineuse. Si l’on veut lutter contre la violence des petits soldats du djihadisme shootés au rap islamiste et anti-blancs, si l’on veut livrer réellement un combat non pas seulement répressif-militaire mais culturel contre le jihadisme, il va falloir un jour que la loi s’applique à cette « culture du jihad », ce « jihad cool » qui est l’un des terreaux d’incubation du terrorisme islamiste de 3e génération théorisé par Al-Souri, Al-Baghdadi, Al-Adnani et tant d’autres cerveaux terroristes qui savent que nos banlieues et la culture de haine communautariste révolutionnaire qui y sévit constituent des terreaux extrêmement favorables d’embrigadement et de recrutement. Il en va de la christianophobie, de la haine anti-mécréants et anti-blancs comme de la judéophobie : l’enseignement de la haine débouche inéluctablement sur la violence.

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