Roger Karoutchi était l’invité de Jean-Marc Morandini dans “Morandini Live” sur CNews et Non Stop People. Le sénateur a été nommé hier rapporteur spécial sur les médias et l’audiovisuel public au Sénat.
Pour lui, l’audiovisuel public devrait prendre exemple sur le modèle britannique. “Les hommes politiques n’aiment pas se mettre à dos des journalistes et des responsables de chaînes. De reformes en reformes, on n’est jamais allé au bout. Dans le passé, j’ai défendu le fait qu’il y avait trop de chaînes publiques. Je suis un ferme défenseur du service public. Je pense que le service public n’a pas forcément besoin d’avoir autant de chaînes à la télévision ou à la radio”, a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : “Franchement, aujourd’hui, quel public dit ‘moi je ne regarde que le service public parce qu’il est culturellement et nettement plus élevé que le secteur privé’ ? Personne. Quand vous regardez les jeux ou les animations sur l’une ou l’autre des chaines, c’est la même chose !”.
Pour Roger Karoutchi, “il faut peut-être revenir à des choses différentes”. “Est-ce qu’il faut 5, 6, 7 chaînes dans l’audiovisuel ? Tant de chaines dans le secteur radiophonique ? Je pense qu’il faut rationaliser. C’est ma position. Je pense qu’il faut que le service public accepte de tout remettre à plat. Il y a des chaînes qui sont reconnues, qui sont regardées, des programmations qui peuvent plaire… et puis il y a des chaînes qui n’ont pas trouvé leur public, qui n’ont pas une identité”.