— Les dessins qui illustrent cette nouvelle histoire écrite par Arnaud de Cacqueray, Le Gardien de Noël, sont de votre plume et respirent une grande fraîcheur. Le lecteur a le sentiment que vous avez aimé accompagner ce conte de Noël, se trompe-t-il ?
— Non, cela m’a fait plaisir, j’étais contente de dessiner la mer, les vagues, et même le phare. Je ne connaissais pas grand-chose aux phares, mais je me suis documentée.
— Quelle est la technique que vous avez utilisée pour cet ouvrage ?
— Il s’agit de peintures à l’acrylique.
— Le travail d’illustration de livres vous demande-t-il souvent une certaine recherche, ou le livre se suffit-il à lui-même ?
— Tout dépend du sujet ! S’il s’agit d’un sujet historique, cela entraîne souvent des recherches sur les costumes d’époque par exemple, ou les décors.
Préférez-vous illustrer des livres pour enfants ou des livres pour adultes ?
— J’ai une préférence pour l’illustration des livres pour adultes, encore que cela dépende… De toute façon, même pour des livres pour enfants, je reste toujours dans le réalisme, je ne donne jamais dans ce que l’on appelle le « style gros nez », c’est-à-dire le style Astérix, si vous voulez.
— Pas le style bande dessinée, donc. Mais il vous est arrivé de faire des bandes dessinées ?
— Mais il existe des bandes dessinées réalistes ! Je les préfère… Ou semi-réalistes, comme Tintin.
— L’éditeur vous fait-il rencontrer les auteurs ?
— Après coup quelquefois, quand le travail est terminé. Avant, plus rarement. Une rencontre organisée avant n’est pas la règle générale.
— Le regrettez-vous ? Pensez-vous que cela vous apporterait des éclairages ?
— J’ai toujours la possibilité de téléphoner aux auteurs pour leur demander une précision, si nécessaire.
— Quel est l’ouvrage que vous avez aimé le plus illustrer ?
— Oh, je ne saurais dire ! Je peux préciser que j’ai beaucoup aimé dessiner pour Le Gardien de Noël, mais j’espère que le prochain livre sera encore plus enthousiasmant !
Propos recueillis par Anne Le Pape pour Présent
