“Je suis un prince et je fais ce que je veux”. Le prince saoudien Abdulaziz Al-Saud, fils de feu le roi Abdallah, est accusé d’avoir eu une relation sexuelle avec un homme de son personnel, sous l’emprise de la cocaïne. Il aurait menacé de tuer les femmes qui refusaient ses avances. Il aurait également agressé sexuellement une femme de chambre, selon des informations exclusives du Daily Mail Online. Le Prince est désormais face à de nombreuses accusations. Un procès au civil a même été intenté par trois femmes du personnel de son manoir de Beverly Hills, à Los Angeles, estimé à 37 millions dollars. Il aurait fait des avances sexuelles à plusieurs reprises. Les documents ont été déposés par des avocats agissant pour trois employés de sexe féminin d’Al-Saud.
Les documents apportent des détails souvent sordides. L’une des plaintes raconte comment le prince a tenté d’uriner sur le trio tout en hurlant : “Je veux faire pipi”. Il a également menacé de tuer l’une des femmes si elle refusait d’avoir des rapports sexuels avec lui. Il aurait sauté sur une autre et se serait frotté contre elle “d’une façon sexuelle et agressive”. Lorsqu’on lui a demandé d’arrêter, Al-Saud aurait alors crié : “Je suis un prince et je fais ce que je veux. Vous n’êtes rien!”
Les trois femmes affirment avoir vu le prince se faire “caresser” le pénis par un homme. Al-Saud aurait forcé les trois femmes à rester regarder comme se déroulait ce moment intime. Pour rappel, l’homosexualité est illégale en Arabie Saoudite, et punissable par la flagellation, ou même l’exécution. Une autre témoigne qu’elle a été obligée de regarder comment des hommes du personnel du prince ont lâché des pets sur son visage, à sa demande.
Le comportement débridé de ces jeunes princes arabes est connu, notamment depuis le cas du prince Abdulaziz Al-Saud, accusé d’agressions sexuelles. Le fils de feu le roi Abdallah a déjà été accusé d’avoir sexuellement agressé une de ses employées en la forçant à lui faire une fellation, de l’avoir séquestrée et de l’avoir battue. Quelques semaines plus tôt, le Sheikh qatari Khalid bin Hamad al-Thani avait quitté précipitamment les Etats-Unis, après avoir été soupçonné de conduire sa Ferrari jaune dans Los Angeles sous l’emprise de drogues.
Si ce comportement peut choquer les citoyens outre-Atlantique, à Londres, les habitants sont généralement habitués à ces nouveaux visiteurs. L’afflux de jeunes millionnaires issus des pétromonarchies est presque devenu un rituel estival dans la capitale britannique. Devant des palaces tels que le Dorchester, le Claridge, ou Harrods, il est commun de voir des bolides personnalisés, affrétés en avion pour près de 50 000 euros. La compagnie Qatar Airways met à disposition des avions entiers pour transporter ces véhicules et les ramener dans la péninsule chaque été.