La théorie de l’évolution décrit volontiers un processus, mais n’a aucune explication pour le plus grand des mystères, celui de l’apparition d’une cellule capable de se reproduire et contenant une information complexe sous forme de code génétique. Mais la mise au jour de fossiles exceptionnellement anciens va rendre encore plus difficile de trouver une explication à ce véritable miracle : ces stromatolithes, découverts par des chercheurs australiens au Groenland, pourraient bien être les plus vieilles traces de vie que l’homme n’ait jamais contemplées. Ils ont été trouvés dans des rochers qui ont 220 millions d’années de plus que le plus ancien des fossiles actuellement connus, selon les calculs des scientifiques, ce qui repousse l’origine supposée de la vie à plus de 3,7 milliards d’années. Trop vieux !
Les fossiles, décrits par une équipe de l’université de Wollongong, viennent d’être présentés dans la revue Nature: ces stromatolithes, explique l’article, ont été trouvés grâce au recul de la glace. Ce sont des organismes bien connus dans le monde actuel : des rochers biologiques formés par des colonies de microbes en eaux peu profondes – telles qu’on peut en trouver aujourd’hui des exemplaires vivant aux Bahamas.
Des fossiles de stromatolithes contredisent l’évolutionnisme
En quoi la découverte de leurs vénérables ancêtres changerait elle la donne pour l’évolutionnisme ? Eh bien, même le New York Times est obligé de le reconnaître : « Elle complique l’histoire de l’évolution de la vie primitive depuis des molécules chimiques. » C’est peu de le dire. Comme le note Eric Metaxas de Breaking Point, « selon la géologie conventionnelle, ces colonies de microbes sont apparues juste après que la Terre ait subie d’importants bombardements d’astéroïdes qui la rendaient pour ainsi dire inhabitable ». En outre, le New York Times souligne que l’âge terriblement ancien de ces fossiles de stromatolithes « laisse relativement peu de temps pour que l’évolution ait pu se produire ».
Litote, commente Metaxas. Ces formes de vie apparaissent pour ainsi dire « en l’espace d’une nuit » : « code génétique, protéine, photosynthèse, tout le tremblement, pour reprendre l’expression de David Klinghoffer d’Evolution News and Views. Une chercheuse – évolutionniste – de Caltech va jusqu’à dire que l’apparition d’organismes vivants dans un contexte aussi hostile il y a 3,7 milliards d’années montre que « la vie ne doit certainement pas être fastidieuse, hésitante et improbable… elle apparaîtra plutôt dès que l’occasion se présente ».
Des fossiles de 3,7 milliards d’années, trop vieux pour être le fruit de l’évolution
Mais alors pourquoi n’apparaît-elle pas aujourd’hui ? Aucun scientifique n’a jamais réussi à produire une seule cellule vivante à partir de molécules chimiques brutes dans un laboratoire, ironise Eric Metaxas.
Le talon d’Achille de l’évolutionnisme pourrait bien se trouver là. Le Dr Stephen Meyer, théoricien du « dessein intelligent », note ainsi dans son livre Signature in the Cell que, pour que l’évolution démarre par le jeu de la sélection naturelle, il faut d’abord disposer d’une unité auto-reproductrice. Mais la cellule et son message d’ADN sont beaucoup trop complexes pour avoir été suscités par des réactions chimiques de fortune – pour ne rien dire de la membrane cellulaire. La probabilité pour que même une seule protéine puisse avoir été formée par accident est astronomiquement infime. Ce qui conduit Meyer et ses semblables à penser que Quelqu’un a dû concevoir et créer les structures nécessaires à la vie.
Quant aux darwiniens, confrontés à des fossiles qui théoriquement repoussent encore plus loin les origines de la vie, ils n’ont d’autre choix que de poser le principe que la vie ait existé dans toute sa complexité pour pouvoir rendre possible l’évolution de la vie, ce qui somme toute n’explique rien. Ils n’ont pas la moindre idée de la manière dont s’est cellule tellement précoce sont venues à l’existence – « et plus nous déterrons, plus improbable devient la vie », écrit Eric Metaxas.
« Pour eux du moins… »