Depuis cent ans, le village de Jharia en Inde vit au-dessus d’un gisement de charbon en combustion permanente mais en dépit du danger pour la santé, la plupart des familles n’osent pas partir car le charbon est leur seule source de revenu. Le village de Jharia en Inde est comme une scène infernale dans un film d’horreur : toujours couvert de fumée étouffante produit par un incendie souterrain qui brûle depuis 100 ans.
Les gisements de charbon de Jharia représentent les réserves les plus riches du pays, mais les personnes obligées de vivre ici sont dans un état de pauvreté extrême. Pour beaucoup, voler de petits paniers pleins de charbon de la carrière pour les vendre est la seule possibilité de gagner pour la vie maigre. Des familles entières, y compris les petits enfants, travaillent dans des conditions dangereuses et dommageables. Vivre ici est plein de dangers : le feu qui ne cesse de se répandre engloutit souvent des maisons entières et le village est secoué par des explosions fréquentes qui détruisent les bâtiments et rejettent des panaches de poussière de charbon dans l’air.
La haute teneur de monoxyde de carbone cause de graves maladies respiratoires chez les résidents. Malgré le danger, la plupart des familles n’osent pas déménager parce que le charbon est leur seul source de revenu. Certains résidents ont été déplacés de force, ils ont été relogés dans un quartier spécialement construit à cet effet. Cependant, le chômage et les infrastructures mal développées posent problème à ces personnes déplacées qui regrettent d’avoir quitté leur patrie qui se consumme. Les militants locaux défendent les droits de la population de Jharia et estiment que ce déménagement est motivé non par le souci des intérêts des gens mais pour libérer plus de terres à exploiter pour des entreprises minières appartenant au gouvernement.