Lu sur le blog de Lise Ravary :
“Ma collègue Judith Lussier publiait ce matin, dans le journal Métro, une entrevue avec un homme de Winnipeg qui allaite son enfant. En public. Tant qu’à faire un «statement»… Il faudra bien un jour en finir avec l’hétéronormativité qui freine l’évolution de l’humanité !
Les théoriciens du genre, nombreux dans les départements de gender studies des universités canadiennes et américaines, ne croient pas que l’on puisse naître homme ou femme, au-delà de la génitalité. Et encore. Selon eux/elles, le genre c’est un choix personnel. Il ne faudrait pas l’imposer à l’enfant. Mieux vaut le laisser libre de choisir plus tard s’il souhaite être une fille ou un garçon.
Les théoriciens du genre doivent toucher le nirvana en regardant cette image.
L’homme en question, un transexuel du nom de Trevor MacDonald, ne fait pas qu’allaiter, il est aussi enceint de sept mois. C’est sa 2e grossesse. Il agit aussi comme coach pour la ligue La Leche, l’organisme qui vient en aide aux mamans qui ont de la difficulté à allaiter.
Et aux papas maintenant. D’ailleurs, en anglais, le groupe de soutien à l’allaitement paternel, les Milk Junkies, suggère de ne pas utiliser le terme breastfeeding pour décrire l’allaitement trans mais chestfeeding. Ce qui donne un tout autre sens à l’expression «chest-bras» comme dans «viens dans mes bras que je te donne le chest».
Et nous sommes supposés nous réjouir de ce progrès. La science n’est-elle pas formidable ! On bidouille les hormones et hop, une femme devenue un homme redevient biologiquement une femme le temps d’enfanter et de donner le sein même si le sein a été enlevé (rien là, la science a inventé un bidule pour ça). McDonald confie même que«tout au long de ma grossesse, je n’ai pas cessé de me sentir mâle».
Comment l’enfant va se sentir plus tard, ça on s’en tartine.
Ça ne s’appelle plus ouvrir les esprits mais bien les contraindre avec des pinces de désincarcération.
Les écologistes hurlent à la mort qu’en ne respectant pas la nature, nous allons tout droit vers la catastrophe.
Et si c’était vrai aussi pour la nature… humaine ? Sans compter que toutes ces permutations se réalisent à l’aide de doses massives d’hormones mâles ou femelles. Les produits chimiques les plus puissants jamais inventés par la nature.
Je pense que je vais demander au chauffeur d’arrêter l’autobus, je ne me sens pas bien, j’ai tout à coup envie de descendre.
Psychologue va demeurer un métier d’avenir, mes amis.”
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