Dans la catégorie “militants LGBT”, je demande l’opportuniste. Selon Yagg.com, Wentworth Miller, Michael Scofield dans Prison Break, a écrit au festival du film de Saint Petersbourg pour signifier qu’« en tant qu’homme gay” (c’est la première fois qu’il le déclare publiquement), il refuse l’invitation qui lui a été adressée. En effet, “je suis profondément troublé par la manière dont le gouvernement Russe se comporte actuellement vis à vis des gays et des lesbiennes”, explique-t-il. “Cette situation n’est en aucun cas tolérable et je ne peux pas en conscience participer à un événement festif dans un pays où l’on dénie systématiquement aux gens comme moi leur droit fondamental à vivre et aimer au grand jour”, continue-t-il.
En fait, contrairement à ce qu’il peut affirmer, personne n’interdit aux homosexuels russes de faire ce qu’ils veulent entre adultes consentants en Russie, tant que c’est dans la sphère privée. La loi qui scandalise tant l’oligarchie mondialiste sanctionne seulement la propagande LGBT devant les mineurs. Une telle loi devrait être la norme, notamment pour lutter contre les réseaux pédophiles. Au Royaume-Uni, Margaret Thatcher avait eu ce positionnement équilibré : contrairement à beaucoup de confrères conservateurs, elle avait voté en faveur de la décriminalisation de l’homosexualité. Puis, en 1988, son gouvernement avait fait passer la section 28 qui interdisait la propagande homosexuelle dans les écoles publiques afin de protéger la jeunesse.
Il n’en reste pas moins que Wentworth Miller est un opportuniste, un vrai de vrai. Cette loi, tout ce que les États-Unis et l’Europe comptent de défenseurs du moralement correct l’ont déjà dénoncé. Le faire à son tour ne lui fait prendre aucun risque. Miller était par contre beaucoup plus silencieux quand il lui a fallu jouer dans la série Prison Break, à laquelle il doit sa célébrité et le fait qu’on parle de lui dans ces colonnes. Une série où tous les homosexuel(le)s que peut croiser le héros qu’il incarne sont, au choix, des désaxés, des pédophiles, des pervers ou des sadiques, j’ai cité Gretchen Morgan, “T-Bag”, Avocado, Banks, Daddy ou encore Agatha Warren. Mais bon, entre la carrière et les convictions, le choix était vite fait…
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