Dans un communiqué, Unité SGP Police-Force ouvrière, classé à gauche (majoritaire au sein de la police nationale avec 48% aux dernières élections, les flics qui goûtent chaque jour aux joies de l’immigration massive seraient-il politiquement irrécupérables ?), a osé mettre dans le même sac les auteurs des violences de ces dernières nuits à Trappes et les opposants à la dénaturation du mariage, jugeant samedi que “la police nationale doit appliquer la loi en tout temps et en tous lieux”. Pas la peine de nous le rappeler, on est au courant depuis 1940.
Selon Henri Martini, secrétaire général d’Unité SGP Police-Force ouvrière, la police “ne doit pas être le bouc-émissaire d’extrémistes religieux”. Mais il ne pouvait pas seulement juger “intolérable et inquiétant” les affrontements de Trappes, non, il lui fallait aussi cracher sur les défenseurs du mariage, connus pour leurs actions pacifiques. Pour ne pas donner l’impression de stigmatiser une certaine catégorie d’individus ? Parce que Force ouvrière a une tradition très laïcarde – enfin, pas avec tout le monde ?
Pas plus courageux, Synergie-Officiers (CFE-CGC, 44,5% en 2010) a rappelé que “la loi de la République s’appliquait partout, pour tous et en tous temps” et dénoncé “la stigmatisation des policiers et les procès d’intention à leur encontre orchestrés par des fondamentalistes”. Les nommer par leur religion (musulmane), c’est trop compliqué ? Irrécupérables, on vous dit…
59 Comments
Comments are closed.