“Plateforme de réflexion de chrétiens, à gauche, les Poissons Roses veulent contribuer par leurs réflexions à un monde plus juste et plus solidaire. Ils s’inscrivent dans l’histoire de la Gauche en France et entendent reprendre le flambeau en tenant compte du contexte actuel. Personnalistes, ils se réfèrent notamment à la philosophie d’Emmanuel Mounier et s’enracinent dans la doctrine sociale de l’église, toujours d’actualité, et dans la lecture de Laudato Si. Pour eux, « tout est lié », l’économie, le social, le sociétal, l’écologie. Leur Manifeste A CONTRE COURANT, paru en 2016, dévoilent les principaux enjeux qu’ils ont identifiés. Ils les approfondissent progressivement par des contributions de leurs bancs. Ils participent au débat démocratique contemporain même s’ils gardent en tête la nécessité d’inventer collectivement les bases d’une nouvelle société, de sorte que chacun puisse devenir, dans le respect, acteur de sa vie et constructeur du bien commun. Dans ce monde qui reste menaçant, les Poissons Roses sont favorables à une Renaissance de l’Europe, seule façon de protéger nos intérêts communs, de promouvoir les valeurs de notre civilisation et de préserver nos identités nationales. Les Poissons Roses veulent témoigner de l’espérance dans notre monde.”
Dans un communiqué récent, Les poissons roses ont appelé les membres du gouvernement et les parlementaires pro-PMA pour toutes à aller au bout de leurs idées et à montrer l’exemple en faisant des dons de gamètes pour lutter contre la pénurie qui se profile et éviter le mercantilisme.
« Le ton de cet appel reste humoristique », reconnait le président des Poissons roses. « Mais il soulève un vrai problème : ceux qui ont porté la loi bioéthique ne disent pas clairement les choses, la seule solution pour répondre à la demande sera de rémunérer les donneurs de gamète et donc d’introduire la loi du marché pour réglementer le vivant ».”
(La vidéo présente “Les Poissons Roses et la famille durable” , intervention de Bertrand du Marais, juriste et membre des Poissons Roses, à l’Université d’Eté de La Manif Pour Tous, les 22 et 23 septembre 2018.)
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Communiqué
L’extension de la pratique de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules sera débattue entre juillet et septembre prochain. Elle va aggraver une forte pénurie de gamètes. En 2016, seuls 363 hommes ont donné pour une demande estimée à 3 000 couples en infertilité pathologique (cf. Le Monde du 31 mai 2019 article Comment j’ai donné mon sperme)
La loi qui pourrait être votée va amplifier cette pénurie. Elle conduira mécaniquement à faire appel au marché mondialisé de la semence masculine, comme cela a été constaté dans d’autres pays. Or en France l’article L665-13 stipule : “Aucun paiement, quelle qu’en soit la forme, ne peut être alloué à celui qui se prête au prélèvement d’éléments de son corps ou à la collecte de ses produits…”. Cette pratique est par ailleurs contraire au dernier avis du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE).
C’est pourquoi, dans un souci de cohérence et d’exemplarité, afin de remédier à cette pénurie qui vient et d’éviter de ce fait que la loi soit rendue inapplicable, sont solennellement appelés les parlementaires et membres de l’exécutif de sexe masculin, âgés entre 18 et 45 ans (selon l’avis technique du Centre d’Etude et de Conservation des Oeufs et du Sperme (CECOS) https://www.cecos.org/node/4235) et favorables à cette évolution législative, à procéder à une donation citoyenne de semence.
Il est précisé que le « recueil peut être renouvelé entre 4 à 5 fois », avec un maximum de 10 naissances (https://www.cecos.org/node/4235), dans le CECOS de leur choix (annuaire mis à jour : https://www.cecos.org/f%C3%A9d%C3%A9ration/cecos).
Une reconnaissance de traçabilité sera nécessaire, conformément aux derniers avis du CCNE et du Conseil d’Etat, et ce afin de ne pas créer une rupture d’égalité pour les enfants à naître en les privant arbitrairement de leur lien de filiation paternelle.
Pour que cette donation soit pleinement responsable, elle devra être accompagnée d’un paiement d’un montant de 2 000 € à l’ordre du CECOS, correspondant au coût moyen de cet acte, et ce afin de ne pas peser sur les finances des organismes de Sécurité Sociale, déjà mises à mal pour de nombreux remboursements de frais médicaux.
Appel National
Quelles que soient leurs origines et leurs sensibilités, que tous nos concitoyens se mobilisent pour aller à la rencontre des parlementaires et membres du gouvernement répondant aux critères d’éligibilité du CECOS, afin d’encourager leur cohérence, leur exemplarité et leur sens du devoir.
Informations disponibles sur les potentiels donneurs sur www.assemblee-nationale.fr, www.senat.fr et www.gouvernement.fr.
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