Transracisme!

Le hasard joue de ces tours… Vendredi, reinformation.tv évoquait la tribune d’une femme afro-américaine montrant à quel point il serait absurde – et mal vu – de la part d’une Noire de se faire passer pour blanche, alors que l’idéologie du genre bénit les femmes qui se sentent hommes et les hommes qui se sentent femmes. Il faut croire que la nature imite l’art, comme le disait Oscar Wilde : alors que le texte original de Nuriddeen Knight a été mis en ligne par The Public Discourse il y a une dizaine de jours, l’affaire d’une femme blanche qui s’est fait passer pour une Afro-Américaine, noire donc, a éclaté vendredi dernier, une semaine plus tard. Rachel Dolezal, militante connue pour les droits des « personnes de couleur », a été « sortie du placard » (comme un outing d’homosexuel) par ses parents. Mais le « transracisme » n’a pas bonne presse…

Rachel Dolezal se bat depuis des années pour les droits des Noirs – pardon, les « personnes de couleur », c’est désormais l’expression politiquement correcte – et figure depuis janvier à la tête de la branche locale de la National Association for the Advancement of Coloured People (NAACP) à Spokane, dans l’Etat de Washington. Depuis autant d’années, assurent ses parents, elle ment sur sa race véritable. En 2009, elle s’était présentée comme victime de « crimes racistes », menacée de mort à cause de la couleur de sa peau. Elle a signalé un total de neuf délits racistes à son encontre à ce jour.

Rachel Dolezal, Blanche américaine, s’est fait passer pour noire avant d’être « outée » par ses parents

Rachel Dolezal préside également le bureau de médiation local de la police : notamment pour les droits des minorités. La « diversité », c’est son fort ! Elle a obtenu son poste d’« ombudsman » en se présentant comme étant de race mélangée : noire, blanche et amérindienne.

Elle fait l’objet d’une enquête au motif que ses plaintes pour racisme paraissent suspectes.

Mais voilà que ses parents viennent de mettre fin à la supercherie : Ruthanne et Larry Dolezal ont révélé qu’elle est d’origine allemande, tchèque et suédoise, avec un soupçon de sang amérindien. Elle est leur fille biologique à eux deux : blancs sans l’ombre d’un doute.

L’histoire du « transracisme » de Rachel Dolezal révèle un parcours compliqué. La jeune femme, aujourd’hui âgée de 37 ans, a commencé à se « déguiser » il y a 7 ans, en même temps qu’elle a rompu tous liens avec ses parents, assurent ces derniers. Après avoir donné naissance à Rachel, le couple a adopté quatre enfants – trois Afro-américains et un enfant d’Haïti ; mais Rachel s’intéressait à la « négritude » bien avant ces adoptions. Elle devait épouser un Noir en 2000, pour divorcer quatre ans plus tard au motif qu’il était « violent ». Elle a aussi fait passer un de ses frères adoptifs comme son fils sur Facebook. Le garçon, Izaiah, 21 ans, vit désormais chez elle.

Militante pour les « personnes de couleur », Dolezal se « sent » noire. Le transracisme sera-t-il la prochaine idéologie du genre ?

Approchée par les médias, Rachel Dolezal assure désormais que la question de son ethnie « n’est pas aussi simple qu’elle le paraît… » « C’est très complexe », a-t-elle déclaré. « Je ne crois pas que tout le monde puisse le comprendre… Nous sommes tous du continent africain… » A la télévision KREM-News, elle a déclaré : « En fait je n’aime pas le terme Afro-Américaine. J’aime mieux “Noir” et je dirais que si on me le demandait, je dirais certainement que oui, je me considère en effet comme étant noire. »

Voilà un parcours qui paraît bien compliqué, et relever bien plus de difficultés personnelles que d’autre chose. Il doit encore possible de le dire…

Méfiance, pourtant. Car présenter les problèmes des « transgenres » comme fruit de leurs parcours non moins compliqués, et susceptibles de soins psychologiques, c’est déjà de la « transphobie » !

Où va-t-elle s’arrêter, dans cette grande marche nihiliste vers l’indifférenciation ? Un plaisantin du site conservateur Breitbart a déjà imaginé la prochaine étape : le « transclassisme ». Le sentiment irrépressible d’appartenir à une autre classe que celle qui vous a été assignée à la naissance… Avec force détails, il décrit sa souffrance d’être traité comme un banal père de famille de la classe moyenne, alors qu’il se sent duc. Mais duc de compétition, duc de pantomime, duc muni d’un château, de domestiques en livrées, duc qui souffre le martyre, risque le divorce à cause de son mal-être et se trouve prisonnier du corps d’un journaliste du XXIe siècle que Gainsborough et Reynolds ne peindront jamais…

« Après tout, ce n’est pas votre corps de naissance qui vous définit. Ça, ce n’est jamais qu’une construction sociale qui vous opprime », conclut-il.

Hélas, l’ironie n’est plus comprise par les nouveaux bien-pensants… C’est bien la preuve qu’ils ont tort, puisque le rire est le propre de l’homme !

 

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