Non, M. Hollande, non MM. de Bruxelles, vous avez tout faux ! Rien ne sert d’accuser les passeurs et autres négociants en chair fraîche d’être des terroristes. Ils le sont, bien sûr. Mais par la faute de qui ? Par votre faute, par la faute de politiciens qui ne savent même plus ce que signifie le mot politique. Par la faute d’un laxisme épouvantable qui déverse sur nos côtes d’Europe, et principalement italiennes, des dizaines et prochainement des centaines de milliers de pauvres hères parmi lesquels les terroristes islamistes auront glissé quelques-uns des leurs prêts à tout.
Non, M.Hollande, la France et l’Europe ne peuvent plus accueillir toute la misère d’Afrique et du Moyen-Orient. Avec nos millions de chômeurs, un déficit colossal et 8 millions de pauvres, la France se doit de livrer une nouvelle bataille : celle de limiter les dégâts de cette invasion digne de ce qu’avait pu imaginer, il y a 40 ans, Jean Raspail. Avec ou sans l’aide de Frontex et de l’Europe. Si nous continuons à nous lamenter devant ces terribles images de rafiots dégoulinant de corps brûlés par la mer et le soleil dont plusieurs milliers n’arriveront jamais au bout de leur course infamante, nous signons non pas notre arrêt de mort, certes, mais celui de nos enfants et petits-enfants ou, en tout cas, un bouleversement culturel tel que la planète n’a encore jamais connu. Si, peut-être : lorsque les Indiens d’Amérique du Nord ou du Sud furent décimés par les colons européens. Mais nos gouvernements souhaitent-ils vraiment ce scénario catastrophe ? Allons-nous laisser nos écrans nous dégoûter de ces terribles images de pauvres jeunes gens venus tenter, au prix de leur vie, l’aventure d’un eldorado qui n’existe pas ?
Si rien n’est fait dans les semaines à venir, ce sera le début de la fin d’une ère à peu près tranquille. D’abord, pour ces centaines de milliers d’hommes ou de garçons pour qui la vie va être un enfer qui ne leur a jamais été décrit. Puis pour nous qui allons devoir subir ce débordement de population qui va petit à petit tuer notre culture, notre religion, notre mode de vie. Des clandestins devenus sans-papiers qu’il faudra soigner, héberger, nourrir, et qui se révolteront contre nous qui ne leur donnons pas assez. Des chômeurs qui s’additionneront aux nôtres.
Alors ayons le courage de défier les sentiments forcément charitables du Saint-Père, et obligeons nos hommes politiques à adapter la seule politique, salvatrice pour ces migrants condamnés à une vie peu enviable voire à une mort anonyme, et pour nous, ceux auprès desquels ils croyaient changer leur vie.
Cette politique, c’est de dégoûter ces candidats à l’immigration clandestine en inondant l’Afrique de messages décrivant l’horreur d’une traversée à haut risque, et l’impossibilité de trouver du travail en Europe. Leur annonçant que, clandestins, ils n’auront droit à aucune assurance, aucune aide financière ni médicale.
Et dans l’immédiat, c’est de créer un véritable barrage maritime à proximité des côtes libyennes pour refouler les embarcations vers la Libye après leur arraisonnement et l’arrestation des terroristes passeurs. L’Europe a suffisamment de navires pour créer cette ceinture flottante. Quitte à donner quelques centaines d’euros à chacun de ces migrants pour qu’ils retournent dans leur village. Mais il faudra des années à Bruxelles pour décider d’un plan d’urgence.
La France pourra-t-elle compter sur une décision présidentielle pour la mise en œuvre d’un plan d’action dont l’urgence est absolue ? J’en doute, alors attendons-nous à ce que chaque jour, en plus de ces drames humains, débarquent de plus en plus de miséreux… et d’islamistes.