“Les Français ne connaissent pas leur chance. Ils ont la dernière classe politique lettrée d’Europe, et l’ignorent avec une coupable désinvolture”, lâche avec une certaine ironie Éric Zemmour. “Les uns écrivent debout comme Victor Hugo ; les autres lisent leur texte dans leur gueuloir comme Flaubert ; ou passent des nuits enfiévrées, enchaînant les tasses de café et les feuillets immortels, comme Balzac”, poursuit-il, ajoutant que “la droite donne ces jours-ci un exemple admirable”. Selon le journaliste, “la primaire a commencé dans les librairies”.
“La sincérité pour Copé, la lucidité pour Juppé, l’audace pour Fillon, les convictions pour Sarkozy, le souffle pour Le Maire” : aux yeux d’Éric Zemmour, chacun recherche ce qu’il n’a pas.