Les Suisses n’apprécient pas du tout le mépris du piètre Ferrand à leur endroit (Vidéo)

 

Richard Ferrand accusé d’avoir insulté la Suisse. L’actuel président de l’Assemblée Nationale française a déclaré en juillet dernier : “Les thèmes soumis à votation sont très souvent le fait de cliques affairistes et de quelques lobbyistes démasqués”. Ces propos resurgissent 5 mois après alors que les Gilets Jaunes plébiscitent le modèle démocratique suisse et réclament l’instauration d’un référendum initiative citoyenne.

Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, va-t-il réussir à nous fâcher avec la Suisse, 502 ans après la signature de la « paix perpétuelle » entre le royaume de France et les treize cantons suisses ? Il faudrait le faire ! La Suisse, en France, on en parle pas mal, actuellement, depuis que le référendum d’initiative citoyenne (RIC) est sur la table et qu’on se demande si l’herbe n’est pas plus verte dans les pâturages helvètes. Depuis 1848, année de création de l’État fédéral, notre voisin a organisé 600 votations. Autant dire qu’ils en connaissent un rayon en matière de démocratie. Bon, cela dit, les femmes ne votent que depuis 1971, soit un quart de siècle après la France…

Alors, bien sûr, on ne manque pas de moquer – un peu condescendant comme on sait l’être en France, histoire, peut-être aussi, de déconsidérer le principe du RIC – le caractère apparemment burlesque ou folklorique de certaines questions posées au peuple helvétique. Par exemple, la consultation sur les vaches à corne fait rire chez nous, sans que l’on sache d’ailleurs de quoi il retourne vraiment. Bien français, ça aussi, cette manie de parler savamment des choses que l’on ne connaît pas ? Pourtant, derrière cette votation, il y a la question de la douleur animale pour laquelle les belles âmes savent si bien s’émouvoir par chez nous. Mais nous nous éloignons du sujet.

Pour ce qui est de parler savamment des choses qu’on ne connaît pas, nous pourrions peut-être revenir à Richard Ferrand, cause de la fâcherie helvéto-française du moment. Et là, ça vaut son poids de chocolat au lait, celui où l’on voit une vache dotée d’une belle paire de cornes, s’il vous plaît. Il y a deux jours, donc, l’ancien maire de Genève, Guillaume Barazzone, tweete : « Honte à vous Richard Ferrand ! – ignare – qui venez de déclarer à l’Assemblée nationale sur le droit de référendum helvétique : “Les thèmes soumis sont très souvent le fait de cliques affairistes et de quelques lobbystes démasqués.” Le peuple suisse appréciera. » Comme on dit, ça envoie du bois.

Réaction immédiate du président de l’Assemblée nationale, apparemment sûr de lui, comme toujours : « Cher monsieur Barazzone, je démens formellement avoir pensé ou tenu ces propos que vous me prêtez. Quelles sont vos sources ? Évitez svp les FakeNews ! »

Ah, les « fake news » ! On sait que la Macronie a fait du combat contre cette peste numérique une sorte de croisade des temps modernes.

Mais arrive le tir de contre-riposte de l’Helvète : « Voici vos propos @RichardFerrand contre la démocratie demi-directe helvétique… Allez-vous présenter des excuses ? Bonne journée. » Et de joindre les sources, la preuve irréfutable :

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