Gilets jaunes : 54% des Français estiment que le mouvement doit se poursuivre

Plus d’un mois après le début de la mobilisation des gilets jaunes, le mouvement reste très populaire auprès des Français, selon un sondage Elabe pour BFM TV :

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  • Droal , 21 décembre 2018 @ 11 h 06 min

    Voici ce que confiait le Général à son porte-parole, confident, et ministre de l’Éducation Nationale, Alain Peyrefitte, le dimanche 2 juin 1968 :

    Alain Peyrefitte : « Ce qui m’a surpris encore, c’est que le Premier ministre (Pompidou) vous ait fait accepter, le soir de son retour, beaucoup plus que ce que je vous avais proposé. Il a donné droit à toutes les revendications des étudiants sans aucune contrepartie, alors que vous veniez de me donner votre accord pour un plan soigneusement équilibré.

    Général De Gaulle (d’un geste las) – Il ne m’a pas laissé le choix, il a mis son mandat dans la balance. SI JE N’ACCEPTAIS PAS SON PLAN, C’ÉTAIT UNE CRISE DE RÉGIME. »

    C’est la première fois que j’entends parler d’une menace de démission du Premier ministre le 11 mai, pour le cas où le Général ne se rallierait pas à sa stratégie. Autant Pompidou et ses proches ont fait connaître la démission offerte par le Premier ministre le 30 mai pour obtenir la dissolution de l’Assemblée, autant ils ont été muets sur la démission qu’il aurait offert le 11 mai.

    Il reprend .

    Général De Gaulle : « LA CRISE DE RÉGIME, NOUS L’AVONS QUAND MEME EUE. IL AURAIT PEUT-ÊTRE MIEUX VALU L’AVOIR CE JOUR-LA. C’EST LE SOIR OU POMPIDOU A ROUVERT LA SORBONNE (11MAI) QUE L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT S’EST EFFONDRÉE. »

    Entretien du vendredi 14 juin 1968:

    Alain Peyrefitte : « Maintenant que la fracture est réduite, l’État va se remettre en marche. La confiance va revenir. »

    Général De Gaulle : « Il ne faut pas se faire d’illusions. Beaucoup de choses que nous avons entreprises sont remises en cause. En ce mois de mai, se déroulait à Paris un événement planétaire : les pourparlers entre les Etats-Unis et le Vietnam. C’était le couronnement de notre politique de paix. Ça aurait dû remplir de fierté tous les Français. Ça a été gâché par la chienlit.

    Dans le pays, l’ordre va sans doute être rétabli, puisque maintenant on fait ce qu’il faut pour ça. Mais il ne faudra pas refuser d’entendre ce qui a pu s’exprimer au cours de ce mois. IL Y A QUAND MÊME EU LE REFUS D’UN SYSTÈME QUI NE RESPECTE PAS LA DIGNITÉ DES GENS. Il faudra faire la participation. Si on l’avait faite, en tout cas si on l’avait engagée avec suffisamment d’énergie, je crois bien que nous aurions évité cette foire… SINON, UN JOUR, TOUT FINIRA PAR BASCULER et nous n’aurons gagné qu’une victoire à la Pyrrhus.
    Vous pensez bien que ce mois de mai ne s’effacera pas si tôt que ça de l’histoire de France. »

    Et « tout » a fini « par basculer » un demi-siècle plus tard.

    Le règne de De Gaulle, non pas en droit mais en fait, est du 31 mai 1958 – Fête de la Royauté de Marie – au 31 mai 1968 : 10 ans.

    Le règne de la Génération de 1968, non pas en droit, mais en fait : un peu plus de 50 ans, du 31 mai 1968 à fin 2018.

    On est donc bien en « crise de régime » et on assiste, demain samedi, à l’acte VI de la « crise de régime » :

    I – Samedi 17 novembre 2018.
    II – Samedi 24 novembre 2018.
    III – Samedi 1er décembre 2018.
    IV – Samedi 8 décembre 2018.
    V – Samedi 15 décembre 2018.
    VI – Samedi 22 décembre 2018.

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